1. Au coeur de la Grande-Forêt


    Datte: 22/08/2018, Catégories: fh, ff, 2couples, fhhh, frousses, rousseurs, poilu(e)s, forêt, amour, noculotte, Oral pénétratio, init, conte, pastiche, délire, Humour fantastiqu, merveilleu, sorcelleri, merveille, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... réduit de son taudis, dans un royaume depuis longtemps tombé dans l’oubli.
    
    — Un jour tu seras reine d’un empire. Tu resteras belle éternellement, jusqu’à ce qu’une enfant devienne plus belle que toi, tu devras alors lui arracher le cœur, de tes propres mains, avant qu’elle ne devienne femme, sinon tu dépériras, un être hideux tu deviendras.
    — Comment savoir qu’une jeune fille devient belle, à travers tout un empire ?
    — Avec ceci.
    
    Elle lui tendit alors un miroir fait de larmes de vif-argent et d’écailles de dragon.
    
    — Il te suffit de réciter ce mantra trois fois de suite : « Miroir, mon beau miroir, suis-je encore la plus belle ? » Et le miroir te répondra.
    
    ~oOo~
    
    La jeune Rahgnagna paya la nécromancienne et s’en alla, son miroir sous le bras.
    
    Les années passèrent, elle devint effectivement impératrice, empoisonnant l’empereur légitime, tuant ou jetant aux oubliettes ceux qui osaient s’opposer à elle.
    
    Et surveillant à travers sa psyché la venue d’une jeune beauté.
    
    Comme chaque premier vendredi du mois, l’impératrice se tenait nue devant son miroir magique. Depuis combien de lustres se livrait-elle à ce rituel ? Elle ne le savait même pas elle-même, en ayant perdu le compte.
    
    Grande et belle femme que cette reine, à la beauté glaciale. De longues jambes surmontées de fesses fermes et rondes, une taille svelte et des hanches non affectées par une grossesse malencontreuse.
    
    Un sexe aux lèvres fines et closes que ne venait cacher aucune ...
    ... pilosité.
    
    Les seins lourds aux aréoles et tétons sombres et toujours tendus, les bras et les épaules gracieux, les doigts ornés de bijoux et de bagues en tout genre.
    
    Sur son visage hiératique et impassible, dans ses yeux noirs et froids nulle émotion, les longs cheveux de jais lui tombaient jusqu’au bas des reins, et ces lèvres aussi fines et froides que celles de sa chatte complétaient le personnage.
    
    Comme chaque mois, le même rituel eut lieu.
    
    — Miroir, mon beau miroir, suis-je la plus belle ?
    
    Depuis des années, la surface du miroir ondulait, s’agitait, telles de faibles vagues à la surface de la mer, et le miroir magique répondait invariablement :
    
    — Oui, ô ma reine, tu es la plus belle des femmes, nulle autre femme ne te dépasse en vénusté.
    
    Cette fois pourtant, le miroir hésita quelques instants. Hésitation vite repérée par l’impératrice. Cette fois point de faibles vagues à la surface de l’objet magique, mais de puissants remous.
    
    — Alors, j’attends.
    — Ô ma reine, tu es toujours très belle, mais… il y a plus belles que toi.
    — Comment ça, plus belle que moi ? Qui ose ? Quel est le nom de cette catin.
    — Blanche, la princesse, la fille de feu votre mari, ô ma reine.
    
    Rahgnagna entra dans une colère froide et destructrice. Cela faisait plusieurs années qu’elle ne s’était intéressée à cette gamine. La dernière fois, Blanche n’était qu’une fillette boulotte et insignifiante.
    
    Encore nue, elle appela ses gens.
    
    — Qu’on aille quérir Blanche et qu’on me l’amène ...
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