1. Mystérieuse.


    Datte: 03/08/2022, Catégories: fhh, extracon, boitenuit, fsoumise, hsoumis, hdomine, Oral préservati, pénétratio, Partouze / Groupe hsodo, confession, extraconj, lieusexe, Auteur: Faustine, Source: Revebebe

    ... juste avec Luc ou lui faut-il une présence féminine ? Ou bien…
    
    Il me semble entendre du bruit dans le couloir. Un brouhaha. Des portes qui claquent. Et puis, comme s’il surgissait d’une boîte :
    
    — Police des mœurs. Contrôle d’identité.
    
    Un homme entre. Il est en uniforme. Une lumière crue nous éblouit. Le plafonnier brille de toute sa puissance.
    
    Un homme, puis une femme. Deux policiers. Les deux hommes bondissent. Ils me libèrent.
    
    — Messieurs de ce côté, s’il vous plaît. Madame par ici.
    
    Nous nous retrouvons face à face, mais éloignés de quelques mètres. Le policier s’est placé en face d’eux. C’est la policière qui me fait face.
    
    — On peut ? demande Luc en montrant leurs vêtements.
    — Un slip. On n’a pas toute la nuit.
    
    La femme flic me fait signe que moi aussi je peux.
    
    Quelques secondes plus tard, nous avons un minimum sur nous.
    
    — Vos papiers ?
    
    Je trouve mon sac. J’en sors ma carte d’identité. La femme la regarde.
    
    — La cagoule !
    
    Je fais celle qui ne comprend pas. Elle me met ma carte d’identité sous les yeux :
    
    — Ce n’est pas très ressemblant. Si vous ne voulez pas l’enlever, je vous emmène au poste…
    
    Je suis coincée. Me faire embarquer, c’est prendre le risque que cela se sache. En face, Paul regarde le policier, aussi je soulève ma cagoule juste le temps qu’elle puisse voir mon visage. Je vais la remettre mais :
    
    — Anne !
    
    C’est un cri et le visage qu’il affiche n’en est que plus effrayant. Tout le monde a sursauté. La ...
    ... policière s’est retournée.
    
    — Anne, mais comment…
    
    La voix est moins forte, mais l’incompréhension est totale.
    
    — Monsieur, un peu de calme, lance la femme.
    
    Il ne parle plus mais le choc est évident.
    
    La policière se retourne vers moi.
    
    — Pourquoi il crie comme ça ?
    — C’est mon mari.
    — Et alors, vous étiez bien ensemble !
    — Il ne savait pas que c’était moi.
    — Quoi ?
    
    Elle met quelques secondes pour vraiment comprendre. Et puis :
    
    — Habillez-vous et suivez-moi.
    
    Je m’exécute sous le regard des trois hommes silencieux. Même le policier, s’il n’a pas entendu mon aveu, sent que quelque chose se passe.
    
    — Je l’emmène. On se retrouve en bas, dit-elle à son collègue.
    
    On se retrouve dans le couloir, puis l’escalier, puis un salon. Elle m’entraîne un peu à l’écart des autres.
    
    — Racontez-moi.
    — Mais raconter quoi ?
    — Comment une femme, une épouse si j’ai bien compris, se retrouve dans un endroit pareil, dans une chambre, avec deux hommes – et pas pour bavarder, vu vos tenues – dont l’un des hommes est son mari et qu’il ne sait pas que la femme cagoulée est la sienne ?
    — C’est compliqué !
    — Faites court, je n’ai pas tout mon temps.
    
    Alors je lui explique. Finalement, il suffit de quelques phrases. Quelques phrases pour expliquer comment je suis passée d’une épouse, certes délaissée mais fidèle, à une femme qui retrouve des hommes dans un lieu de rencontre et qui finit comme l’a si bien résumé la policière. Quel chemin !
    
    J’attends les critiques ou les ...