1. L'amour en présentiel


    Datte: 23/07/2022, Catégories: fh, Collègues / Travail noculotte, pénétratio, Humour libercoup, Auteur: Ludivine de la Plume, Source: Revebebe

    ... cœur battant la chamade et le regard surveillant la course des étages.
    
    Aussi dans ce sous-sol aménagé, assise bien droite sur sa chaise en plastique moulé, face à sawebcam, Léonore sent son intimité déjà envahie par le désir. Elle connaît bien les lieux, qui abritèrent leurs escapades lors du premier confinement.
    
    Paul avait transformé en donjon de poche la cave voûtée, fixant aux murs et au plafond des mousquetons auxquels il pouvait suspendre barres et chaînes afin d’attacher Léonore debout. Il avait ainsi longuement profité du splendide spectacle qu’elle offrait, bras levés attachés au plafond, jambes maintenues écartées par une barre fixée à ses chevilles, nue ou vêtue de son seul corset de cuir et de ses bas. Le regard de son amante en ces circonstances, mi-envie mi-défi, le rendait fou de désir. Voir rouler sur le haut de ses cuisses soulignées par les bas noirs les premières gouttes de cyprine lui confirmait, s’il en était besoin, combien elle-même prisait cette position. Ils avaient même pu offrir ce spectacle à un complice, venu en catimini se repaître de cette vision puis du corps de Léonore entravé puis libéré pour leur plus grand plaisir à tous les trois.
    
    Pendant son exposé, concentrée sur son propos et sur les questions de son auditoire, Léonore lutte pour ne pas laisser son fond d’écran mental projeter ces images et ces souvenirs.
    
    Paul ne lui facilite pas la tâche. Il est venu sans bruit se glisser sous la table et caresser doucement à travers sa ...
    ... culotte le creux de ses cuisses dégagé par les bas. L’humidité devient inconfortable. Tandis qu’il lui retire sa culotte, Léonore bataille pour garder le fil de son discours et ne pas laisser son trouble faire chavirer son regard. En s’habillant ce matin elle avait hésité à mettre un pantalon, comme rempart pour protéger sa concentration, mais avait finalement choisi de relever le défi en optant pour une jupe portefeuille et des bas.
    
    Allait-elle le regretter et laisser échapper un gémissement dont la nature n’échapperait à personne ? À mesure que les doigts de Paul précisent leur caresse, elle sent les digues de son esprit rationnel s’effriter sous l’assaut des vagues de plaisir.
    
    Jamais pause ne fut plus bienvenue. Les stagiaires perçoivent-ils son soulagement quand elle leur donne rendez-vous dans trente minutes ? Elle n’a pas le temps de s’appesantir sur le sujet tant l’impatience la gagne.
    
    Paul l’attend dans son propre bureau, juste à côté.
    
    Prudente ellechecke etdouble-checke son ordinateur : micro coupé OK. Léonore se connaît, elle a le plaisir bruyant et il ne serait décidément pas souhaitable pour sa crédibilité professionnelle que ses stagiaires l’entendent !
    
    Le regard de son amant est brûlant quand elle entre dans son bureau, fébrile. Il se lève vivement ; en deux pas il est sur elle et la dévore de baisers. La situation contrainte a décuplé leur envie et le temps leur est compté. Léonore est prête, plus que prête, son désir coule à l’intérieur de ses ...