1. L'amour en présentiel


    Datte: 23/07/2022, Catégories: fh, Collègues / Travail noculotte, pénétratio, Humour libercoup, Auteur: Ludivine de la Plume, Source: Revebebe

    ... abritent bien souvent leurs après-midi de liberté commune, auxquelles participent parfois quelques invités, souvent des hommes, croisés dans des hauts lieux du libertinage. Car Paul a fait découvrir à Léonore les joies du pluralisme et du candaulisme, qu’ils pratiquent avec enthousiasme. Voir son regard brillant de désir, et se tenir dans ses bras tandis qu’elle se fait prendre par un autre homme est un plaisir inégalé qu’elle doit à cette rencontre.
    
    Elle avoue avoir plus de mal à pratiquer l’inverse. Sans doute plus insécure que Paul, elle ne peut se défaire d’un fond de jalousie et de méfiance quand elle le voit donner du plaisir à une autre et surtout en prendre d’une autre qu’elle. Elle travaille sur ce sentiment, car elle aimerait ressentir le même plaisir altruiste que lui à travers le candaulisme, mais elle veut tellement être et rester « la préférée » que cela impacte son regard.
    
    Ils pratiquent donc plus volontiers les invités masculins. Ils se voient seuls aussi, pour de longues séances de sexe intense au plaisir sans cesse renouvelé. Il a pu avec elle développer sa pratique du bondage, durant de longues séances d’encordement où l’esthétique et l’excitation sexuelle se conjuguent pour leur plus grand bonheur. La contrainte rend Léonore folle de désir, et le spectacle de ses courbes graciles soulignées par les cordes savamment entrelacées se conjugue pour Paul au vertige des pleins pouvoirs. La voir ainsi entravée, impudique et offerte, le souffle suspendu par ...
    ... l’envie, à la merci de tous ses désirs et les appelant de tous ses vœux, le comble d’un plaisir sauvage.
    
    Leurs emplois du temps sont souvent concordants : Léonore y veille, forte de ses fonctions de Coordinatrice pédagogique. C’est pratique. La tension sexuelle est ainsi permanente, même si leur professionnalisme à tous deux empêche les débordements. Ils sont en phase là-dessus, depuis le début de leur relation :business etfamily first. Léonore n’aurait pas pris le risque d’embaucher un amant possessif ou imprudent.
    
    Mais travailler ensemble est un piment supplémentaire à leur relation. Le prétexte du travail facilite les contacts et développe leur proximité, et être amants nimbe leurs rapports de travail d’une fine couche de perversité. Ils sont passés maîtres dans l’art des regards obliques et du double langage devant leurs collègues, ce qui leur procure à tous deux une délicieuse excitation, sur le fil du rasoir entre risque et prudence.
    
    Lorsque leurs emplois du temps coïncident, Léonore porte toujours une jupe et des bas, et s’affranchit souvent de soutien-gorge. Il n’est pas rare qu’ils se frôlent en se croisant dans un couloir, voire que sa culotte finisse dans la poche de Paul. Plusieurs réunions ont vu les mains de Paul disparaître sous la table sur la cuisse découverte de sa voisine sans que rien n’apparaisse sur leurs visages respectifs. L’ascenseur qui les mène au 32e étage de cette tour de La Défense a souvent abrité des baisers torrides, mais vigilants, le ...
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