Dix onze douze - Histoires de Sexe

Dix onze douze

... deux fois. Intrigué, je demande :

— C’est quoi comme local ?
— C’est la surprise, William, mais ça vaut le déplacement. C’est à presque cent kilomètres, avec votre véhicule. Pour l’instant, deux autres couples sont ok.
— Vous prévoyez combien de couples ?
— Si tout va bien, six ou sept femmes seront mises à l’honneur, mais je parierais plutôt sur quatre.

Je réfléchis rapidement, puis je demande :

— Vous avez contacté Angèle et Matthieu ?
— Non, pas encore… Si vous pouvez le faire à place, ça m’arrangerait. Demandez-leur si ça les tente. Et vous-même, ça vous tente ?
— Pour ma part, je pense que c’est bon, mais j’aimerais quand même en parler à ma femme avant de répondre un oui définitif.
— Pas de souci. Mais répondez vite.
— Demain, ça ira ?
— Parfait.

Lola fut d’accord, bien que très intriguée. Angèle et Matthieu ont dit oui eux aussi. Une semaine plus tard, nous voici dans ma voiture en train de rouler vers le restaurant indiqué par Abdel. Nous ne sommes pas les premiers, mais pas les derniers non plus. Un serveur nous dirige dans un coin un peu à l’écart de la grande salle. Nous faisons connaissance d’un couple un peu plus âgé que nous. Bien sûr, le trio MAT est déjà présent sur place.

Peu après, une femme seule nous rejoint. Abdel nous explique en catimini :

— L’un des modèles préférés de Massimo… si ce n’est le préféré.
— Oui, ça se comprend, c’est une belle femme !
— Et ça ne se limite pas qu’à ça…
— C’est-à-dire ? Dois-je comprendre ...

... qu’elle est très libertine ?
— Entre autres…

Alors qu’il semble ajouter quelque chose, Adbel se redresse soudain :

— Ah, voici les deux derniers couples.

Soit un total de cinq couples, avec une femme seule et les hommes de MAT, donc six femmes et huit hommes. Nous avons évité de peu d’être treize à table ! L’ambiance est conviviale et certaines femmes sont habillées sexy, mais sans ostentation. Au fil des discussions, nous nous découvrons divers points communs et nous échangeons des idées, des expériences. Une bonne façon de nous mettre dans le bain.

Une bonne heure plus tard, Abdel regarde sa montre et dit :

— C’est bon. Le lieu est accessible. Finissons ce que nous avons à faire et nous irons à pied, c’est juste à côté.

Quelques minutes plus tard, nous suivons le trio qui longe une rue puis traverse une grande place, pour s’arrêter face à un petit théâtre. Massimo écarte les bras, annonçant face au bâtiment :

— C’est ici que ça va se passer. Suivez-nous, nous allons passer par l’entrée des artistes… une bien belle métaphore.

Un des hommes s’exclame :

— Oh putain ! Un théâtre, carrément !
— Eh oui ! Un théâtre, carrément…

Je reconnais que réussir à réserver un théâtre, ce n’est pas à la portée de n’importe qui ! Un homme vient ouvrir la porte de l’entrée des artistes. Nous nous engouffrons dans un couloir assez sombre. Puis nous visitons les coulisses, une première loge puis une autre. Et pour terminer la scène. Une femme demande :

— Et la salle, ...