1. Moi paysanne maîtresse du sexe (1)


    Datte: 17/07/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: zooph34, Source: Xstory

    ... monstrueuse révolution de tueurs. Il a écrasé une coalition ennemie à Austerlitz en décembre dernier, c’est un grand homme, il va faire de la France un grand pays moderne et rendre les gens heureux. Et je veux être là quand ça arrivera.
    
    Je suis un peu dépassée, je ne connais rien à la politique, je sais qu’on a à la tête du pays un empereur, depuis un ou deux ans, je ne sais plus. Mon père a participé aux évènements il y a plus de dix ans, et m’a raconté comment les villageois menaçaient de tuer les curés sur la place du village pour qu’ils donnent leurs biens. Il m’a aussi raconté comment ils ont démonté l’abbaye pour construire leur maison après les évènements comme dit papa, mais c’est à peu près tout, et surtout, ce ne sont pas mes oignons. Je sais simplement que la maison de papa est construite avec les pierres de l’abbaye. Une fois dans la cour, nous descendons, je la suis en direction du château. C’est un vieux château avec des grosses tours, il doit dater du moyen-âge, les murs sont énormes, il n’est pas très élégant, mais très impressionnant. Quand nous sommes dans le hall, une femme d’une quarantaine d’années vient vers nous.
    
    — Bérangère, je te présente Marie, j’aimerais qu’elle entre à mon service, tu peux t’en occuper tout de suite ?
    
    — Bien sûr ma chérie.
    
    — Très bien, fais-en une beauté.
    
    — Ça ne va pas être difficile, suis-moi Marie, je vais te récurer, tu pues.
    
    — Bérangère, ce n’est pas de sa faute, elle ne sait pas, ne sois pas trop dure avec ...
    ... elle.
    
    — Tu sais très bien que je ne suis pas méchante Charlotte, mais il faut bien dire qu’elle pue, je m’en occupe, elle sera parfaite.
    
    Je la suis, un peu meurtrie par cette remarque, nous ressortons de l’autre côté du château pour aller dans une dépendance au fond d’une autre cour, nous y entrons. Il y a une sorte de grand bac sur des pieds rempli d’eau fumante. Bérangère voit que je le regarde, étonnée.
    
    — Tu ne sais pas ce que c’est ?
    
    — Non madame.
    
    — Une baignoire, on entre dedans pour se laver, ça s’appelle prendre un bain.
    
    — Et je vais rentrer dedans pour prendre un bain ?
    
    — Oui, tu vas prendre un bain.
    
    — Pour m’enlever ma puanteur comme vous dites ?
    
    — Ne m’en veux pas petite, mais il faut bien dire que tu sens très mauvais, je sais, ce n’est pas ta faute et toi-même tu ne sens pas ta propre odeur, mais on va remédier à ça, ne t’en fais pas.
    
    — Oui madame.
    
    — Déshabille-toi complètement.
    
    Je la regarde, étonnée.
    
    — Je t’ai dit de te déshabiller complètement, tu comprends ce que ça veut dire se déshabiller complètement, se mettre toute nue, pour prendre un bain dans une baignoire, il faut être nue, complètement nue, tu ne vas pas prendre un bain, habillée tout de même.
    
    Je m’exécute, je suis un peu gênée de me mettre nue devant une inconnue, elle doit le sentir.
    
    — Ne t’en fais pas, j’en ai vu d’autres, je suis au service de la famille de madame depuis vingt-cinq ans, j’avais dix-huit ans, j’en ai vu des petites pucelles comme toi ...
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