Grosse(sse) surprise
Datte: 16/07/2022,
Catégories:
fh,
fhh,
extracon,
copains,
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
délire,
Humour
occasion,
Auteur: L'artiste, Source: Revebebe
... attendre la naissance n’est pas envisageable ; avorter en douce n’est pas vraiment dans mes valeurs et ne serait pas franchement honnête vis-à-vis du futur père, quel qu’il soit… De plus, même si je ne suis enceinte que de deux mois, je l’aime déjà, ce bambin ! Alors que faire ? Il me faudrait vraiment trouver LA solution, celle qui ne froissera personne. Je me donne encore une semaine pour cogiter…
Quelques jours s’écoulent à ruminer mon acte. Inutile de tergiverser cinquante ans, notre fils étant chez ses grands-parents pour les vacances, je propose à Éric d’inviter Antoine le lendemain pour dîner. Je ne sais pas trop si c’est une bonne idée de les réunir pour leur annoncer une telle nouvelle, mais ça aura au moins le mérite de ne pas avoir à réitérer l’opération.
« Ding dong »
— Éric, va ouvrir, please… j’suis occupée.
La voix de mon Jules accueillant son Judas résonne quelques instants plus tard :
— Salut, Antoine ! Tu vas bien ?
Today, j’ai placé les p’tits plats dans les grands avant d’y mettre les pieds en annonçant ma grossesse surprise à mes deux hommes.
J’angoisse un max. Je cuisine asiatique afin que les deux futurs lauréats potentiels n’aient pas accès à des lames trop tranchantes, même si les baguettes, bien maniées, pourraient aussi se révéler de redoutables armes.
Bon, dans un premier temps, je vais leur servir l’apéro. Ce dernier est accueilli chaleureusement et l’ambiance est détendue… ça ne durera peut-être pas, bien que l’alcool ...
... pourrait s’avérer devenir un allié de choix. Éric débouche le saké en souriant tandis qu’Antoine avale sa première chips de crevettes. Moi, je file à la cuisine préparer le reste du repas. En quittant la pièce, je me retourne pour observer mes deux hommes trinquer cordialement et un nœud se forme dans ma gorge… Je les aime tous deux énormément, différemment bien entendu, mais tout aussi fort l’un que l’autre.
De plus, ils sont potes… Pas juste des connaissances, non, de vrais potes ! Et voilà comment dix minutes de plaisir compulsif et irréfléchi risquent de tout envoyer valser. Putain, ça fait chier !
Ils discutent au salon, Éric pouffe de rire… Antoine amuse la galerie et doit lui avoir servi une blague dont il a le secret.
Le riz est cuit, les nems sont roulés, je les plonge dans l’huile de friture. Mes préparations enfin terminées, je récupère un plateau sur lequel j’empile trois bols, les baguettes ainsi que le menu du jour. Ça cause de plus en plus fort au salon, ils ont l’air de bien se marrer, le saké semble faire son petit effet.
Feu ! c’est l’heure de se jeter dans l’arène.
— Allez, mes zamours, à table !
— Hum, ça sent trop bon ! lance Éric.
— Hey, t’abuses, j’sais pas me servir de baguettes, moi ! T’aurais pas des couverts ? s’exclame Antoine.
— T’as qu’à te servir de tes doigts… Manger du riz cantonais à la fourchette serait un sacrilège, rétorqué-je.
Le repas se déroule dans la bonne humeur. L’on parle de tout et de rien, du boulot, des ...