1. L'éveil d'Aurore


    Datte: 20/08/2018, Catégories: fh, ff, fhh, extracon, cocus, inconnu, nympho, bain, Oral double, merveilleu, sorcelleri, contes, couple, extraconj, Auteur: Bicocu, Source: Revebebe

    ... as raison, je te suis.
    
    Quelques minutes après, les deux jeunes femmes ressortirent de la chambre habillées de manière identique avec une épaisse jupe en lin. Comme Maude, Aurore s’était mis une coiffe de paysanne qui masquait sa chevelure. Vêtues ainsi, elles auraient pu passer pour des sœurs, tellement leur teint et leurs traits étaient semblables.
    
    — On dira, si on nous demande, que je suis une de tes cousines ; d’accord ?
    — Bien, Maj… Euh, bien, Aurore.
    — Non, pas Aurore : appelle-moi Marguerite, ou bien Margot, c’est plus court.
    — Entendu, Margot ! T’es prête ? Parce que le travail, ça ne se fait pas tout seul.
    — Vous allez où, les filles ?
    — On va glaner aux prés pouilleux et on fera quelques fagots au bois têtard.
    — Soyez prudentes ; il ne faudrait pas qu’il arrive quelconque mal à Votre Majesté !
    — Ne craignez rien, Messire : je ne suis plus une enfant.
    
    Les deux filles sortirent avec deux paniers et quelques outils. Aurore prit plaisir à travailler aux côtés de Maude. Elle revit leurs ébats de la veille et elle sentit en elle la force de la passion qu’elle éprouvait pour cette jolie femme.
    
    — Maude ?
    — Oui ?
    — Avais-tu déjà fait l’amour avec une femme avant la nuit dernière ?
    — Non, Majesté ; enfin, pas comme hier soir : vous êtes la première. Pour l’instant, je n’avais échangé que des baisers et de chastes caresses avec une cousine, mais je n’avais jamais ressenti un tel plaisir dans les bras d’une femme.
    — Et d’un homme ?
    — Eh bien, la chose ...
    ... est différente. Dans cette campagne, nous avons quelques garçons entreprenants auxquels on finit toujours par dire oui…
    — Et tu dis oui souvent ?
    — En fait, je ne dis jamais non.
    — C’est pour ça que tu as accepté de le faire avec moi ?
    — Non, je ne sais pas ; je vous ai trouvée si belle et si attirante… J’ai ressenti quelque chose de bizarre en vous déshabillant.
    — Moi aussi, Maude, j’ai ressenti quelque chose de bizarre ! Je crois que j’éprouve une certaine passion pour toi ; je voudrais qu’on reste amantes. Je… je t’aime, Maude.
    — … Vous… vous me troublez, Majesté. Je ne sais quoi dire…
    — Ne dis rien ; embrasse-moi, et arrête avec ces « vous » et ces « Majesté » !
    
    Les deux femmes s’enlacèrent tendrement avant de se remettre au travail. Elles retournèrent à la ferme pour le repas où elles retrouvèrent Louis et Hubert qui avaient l’un et l’autre rempli leur mission. La reine était ravie. Ils déjeunèrent avec la famille de Maude et ce furent les adieux. En début d’après-midi, la troupe agrandie se remit en route avec espoir d’atteindre le soir même le village où la reine voulait se rendre.
    
    Pendant ce temps, une vieille femme se rendait au château dans l’espoir de rencontrer le prince Philippe. Elle avait une allure de sorcière, et son corps paraissait desséché. La veille, elle était allée cueillir des simples près d’un clair ruisseau quand elle avait entendu une femme gémir et crier. Curieuse, elle s’était approchée et avait assisté aux ébats de la reine avec Hubert ...
«12...91011...22»