L'éveil d'Aurore
Datte: 20/08/2018,
Catégories:
fh,
ff,
fhh,
extracon,
cocus,
inconnu,
nympho,
bain,
Oral
double,
merveilleu,
sorcelleri,
contes,
couple,
extraconj,
Auteur: Bicocu, Source: Revebebe
... sombre année, nous payons cher un laboureur et ne pouvons économiser suffisamment pour racheter un cheval. L’an dernier, nous avons même été obligés de vendre notre vache pour faire face à des réparations sur notre maison. Alors, même si j’en avais envie, je ne pourrais pas vous suivre.
— Si je fournissais à tes parents une jeune pouliche débourrée pour tirer la charrue et une paire de génisses pour redonner du lait, crois-tu que cela compenserait ton engagement à mes côtés ? La ville n’est pas loin, et comme ministre, tu auras de l’argent, ton logement et un cheval à toi. Tu pourras à ta guise venir voir tes parents ou même les recevoir.
— Oh, Majesté ! Je ne sais comment vous dire… mais je… je ne peux pas ! Je ne connais rien du monde. Je ne sais ni lire ni écrire. J’imagine que pour tenir un ministère, ce sont des choses bien indispensables.
— Ne t’en fais donc pas pour ça : Louis, mon secrétaire, te donnera des leçons et t’apprendra à lire, écrire et compter. Je suis sûre qu’avec son aide, en moins d’un an tu sauras parfaitement lire et écrire. Et ne t’en fais donc pas pour le reste, tu en connais bien assez.
— Il faut demander l’autorisation à mon père, mais je crois qu’il sera d’accord. Vous me faites trop d’honneur.
— Relève-toi, ma belle Maude. Entre nous, appelle-moi par mon prénom et oublie le « vous », s’il te plaît.
— Bien, Aurore ; je m’y efforcerai.
Les deux jeunes femmes quittèrent la chambre et rejoignirent les autres dans la grande pièce où la soupe ...
... était déjà servie. Aurore fit part de son souhait de confier à Maude une place au sein de son Conseil et un ministère. Elle leur expliqua qu’en compensation elle fournirait une pouliche de trait et deux génisses laitières. Le père de Maude n’en revenait pas de cette bonne fortune et se confondait en larmes et remerciements.
— Capitaine, vous chevaucherez jusqu’aux haras du royaume ; ils ne sont pas très loin. Vous y retirerez une belle pouliche de trait suffisamment solide et docile pour cette famille, et un bel étalon de voyage pour Maude qui se joint à notre équipage. Prenez-en un noir : il s’accordera avec sa belle chevelure. En partant maintenant, vous serez de retour, je pense, avant midi.
— À vos ordres, Majesté.
— Louis, voyez dans les environs si vous pouvez acheter quelques génisses pleines et bien portantes pour les amener ici. Si vous ne trouvez pas avant midi, nous résoudrons ce problème à notre retour en les faisant venir de nos fermes royales.
— Bien, ma reine ; je vais faire de mon mieux.
— Comme toujours, mon bon Louis. Doublez le prix s’il le faut, et veillez bien à la santé des animaux !
— Il en sera fait selon vos désirs.
— Quant à moi, pendant ce temps, je vais venir t’aider aux champs, Maude. Qu’en dis-tu ?
— Eh bien, Majesté, vous me faites beaucoup d’honneur. Mais vous ne pouvez pas y aller dans cette belle robe de soie. Je vais vous en offrir une à moi, plus adaptée pour ces travaux. Comme ça nous serons quittes, d’une certaine manière.
— Tu ...