1. Nièce et Daguerre


    Datte: 03/07/2022, Catégories: fh, grossexe, forêt, campagne, amour, pénétratio, donjon, historique, Humour Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... s’appelle et réside en forêt.
    
    Aussitôt ils montèrent leurs montures fringantes
    
    galopant de concert jusqu’à la nuit tombante.
    
    Aux lueurs d’une lanterne dans la forêt très sombre
    
    ensemble ils progressèrent jusqu’à découvrir l’ombre
    
    d’une cabane miteuse auréolée de brume
    
    gris-bleutée et blafarde aux rayons de la lune.
    
    — Es-tu là, Mage Uscul, tonna le bon Daguerre ?
    
    Nous venons pour te voir et non pour faire la guerre.
    
    — Par quel événement un si noble équipage
    
    arrive en pleine nuit déranger un vieux mage ?
    
    — Tu as mauvaise mine, Uscul, es-tu souffrant ?
    — Point du tout cher Daguerre, je reviens simplement
    
    d’un congrès de sorcières et j’ai dû abuser
    
    de venin de vipère et de sperme d’orvet.
    
    — Enguerrand est mon maître et vient te consulter
    
    pour soigner le mal-être d’un pénis atrophié.
    
    — Faites voir, Enguerrand, l’étendue des dégâts ?
    
    Ho-ho-ho ! Ha-ha-ha ! T’es pas gâté mon gars !
    
    Suffit, Uscul, comment veux-tu que je t’em…pale ?
    
    Encore un mot de trop et tu goûtes au métal !
    
    — Calmez-vous, calmez-vous mon cher Comte Enguerrand
    
    que je puisse penser à soigner vos tourments.
    
    Le vieil homme prononça quelques incantations,
    
    et raviva le feu en mettant du charbon.
    
    Puis au troisième ciboire de bave de crapaud
    
    il déclara navré en hochant du chapeau :
    
    — Désolé Monseigneur, je n’ai pas le pouvoir
    
    de supprimer l’effet d’un sort de magie noire.
    
    Mais je sais qu’un gaillard portant le nom d’Effesse
    
    dispose ...
    ... d’un secret pour guérir votre Altesse.
    
    Il vit près des marais et de chasse et de pêche,
    
    il ne faut pas vous fier à son aspect revêche.
    
    Les guerriers dépités reprirent leurs montures
    
    et leur galop pressé errant dans la nature.
    
    Enfin au loin ils virent une étrange masure
    
    flottant sur une gabarre sans voile et sans mâture.
    
    Un curieux personnage apparut à sa porte
    
    mi-homme mi-nabot, vêtu d’une simple cotte.
    
    — Que voulez-vous les gens pour troubler mon domaine ?
    — Daguerre et Enguerrand, voilà ce qui nous amène.
    
    Le Comte raconta l’objet de son tourment,
    
    jurant que s’il riait il le tuerait céans.
    
    Mais le gnome ne rit point, se gratta le derrière,
    
    brandissant un remède dont il était très fier.
    
    Il s’agissait d’un tube coupé dans un roseau,
    
    il fallait en user un peu comme un pipeau
    
    étendu dénudé dans la boue d’une lagune,
    
    au pays des marais un soir de pleine lune.
    
    Aussitôt le soudard voulut prendre l’objet,
    
    mais le nabot très vif d’un geste le rangeait.
    
    — Eh ! Tout doux Messire Comte, si cet appeau vous plaît,
    
    d’une caisse remplie d’or il faut me l’acheter.
    
    — Une caisse remplie d’or pour un tube de bois ?
    
    Je crois l’appeau d’Effesse bien trop coûteux pour moi.
    
    — C’est le prix à payer pour un tube de chair
    
    qui sauvera ton honneur, ou retourne en enfer.
    
    — Daguerre entend Effesse, va et fait ce qu’il dit,
    
    sers-toi dans mes cassettes et mes tiroirs aussi,
    
    rapporte-nous céans le gros de ma fortune
    
    car ce ...
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