La rosière - Histoires de Sexe

La rosière

... beaucoup mon fils, vous savez, alors quand vous lui ferez porter des cornes, soyez la plus discrète possible… !

Sur ces bons mots elle lui prit la main pour rejoindre l’assemblée. Et jamais rien ne transpira de cet entretien.

Chacun était à sa tâche : Monseigneur convainquait Lili en avançant les arguments sonnants et trébuchants de la famille Martin. Vivi, avec le colonel, argumentait avec ses rondeurs, Madame Martin préparait la cérémonie et Monsieur Martin, payait les factures… !

La fête fut d’ailleurs très belle et très réussie, mais il fallait bien à un moment que les mariés se retirent dans leurs appartements. Beau-papa avait fait les choses somptueusement et le petit nid d’amour était aussi douillet que luxueux.

— Je suis harassée, Michel, mais il faut encore que vous m’aidiez à me dévêtir.
— Mais avec le plus grand plaisir, ma mie.

Il s’attaqua d’abord au corsage en délassant la passementerie qui faisait un faux corset du plus bel effet. Quelques agrafes à défaire et la robe chut au sol. Il s’empressa de la ramasser et de la poser sur un fauteuil.

Se retournant il put la contempler de dos… !

Les cheveux remontés en chignon portaient encore quelques minuscules fleurs blanches et dégageaient une nuque gracile. Les épaules nues n’étaient entravées que de deux bretelles soutenant une guêpière blanche et vaporeuse à l’effet aphrodisiaque. Celle-ci retenait des bas blancs à jarretière ne laissant jusqu’à la culotte à la transparence révélatrice, qu’une ...

... portion de cuisse au galbe parfait.

La mariée tourna légèrement la tête et de ses yeux de biche lança un regard incendiaire à son conjoint. Elle lui dit :

— Eh bien, Michel, qu’attendez-vous pour continuer ?

L’époux se précipita et mit un genou à terre. Il avait pour premier travail de dégrafer ces bas. Bien sûr, à Saint Cyr, aucun manuel n’avait prévu ce cas et même le règlement militaire avait ignoré cette situation. Le garçon s’attaqua donc à ces « scrogneugneu de conneries d’agrafes ». Surtout que l’effleurement de la cuisse de l’épousée ne le calmait pas. Cette dernière s’amusait d’ailleurs de cette frénésie et laissait faire avec patience.

Une fois les bas ôtés, il s’attaqua à la culotte, et de deux pouces accrochés à l’élastique, il l’écarta prestement.

— Doucement, Michel, il ne s’agit pas de détruire mes vêtements… !

Était-ce cette remontrance ou la soudaine apparition de ces deux globes charnus qui provoqua la soudaine prostration du militaire, nous ne saurions le dire. Il fallut une nouvelle invite pour le faire réagir :

— Voyons, Michel, continuez… !

L’intéressé quitta à regret sa position en génuflexion et surtout cette vision des plus charmantes pour s’attaquer… à la guêpière. Le garçon leva un sourcil circonspect devant cette multitude de crochets dont la taille devait faire un dixième du volume de son doigt. Cependant, l’officier réagit et ce ne sera pas ce dernier rempart qui arrêtera l’armée française… !

Marie-Caroline sentit bien ...