1. La rosière


    Datte: 02/07/2022, Catégories: h, fh, extracon, inconnu, religion, uniforme, jardin, voyage, train, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Masturbation intermast, Oral pénétratio, Humour initiat, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... futur pour lui donner une forme crédible.
    
    La situation fut rapidement rétablie et une érection tout à fait honorable était en vue. C’est à ce moment que la rosière cria à tue-tête :
    
    — Au secours, au viol… !
    
    Elle attendit encore un moment d’entendre la cavalcade des pas dans les escaliers pour s’allonger sur le sofa et relever sa jupe, laissant son complice plus que circonspect.
    
    La foule qui déboula dans les salons resta stupéfaite à cette vision d’horreur. Le jeune homme dans toute sa puissance dardait un sexe belliqueux vers cette frêle jeune fille. Un froncement accentué du sourcil de celle-ci à l’adresse de son futur le rappela à son rôle.
    
    — J’avoue tout, j’ai déshonoré Marie-Caroline et désire réparer. Monseigneur, voulez-vous intercéder auprès des familles pour me permettre d’amender ma faute ?
    
    L’interpellé sentit les ennuis venir :
    
    — Et merde. Un viol dans l’évêché, et en plus, ma nièce !
    
    Viviane s’inquiéta aussi :
    
    — Lili va m’arracher les yeux et le colonel ne voudra plus me baiser.
    
    Monsieur Martin se disait :
    
    — Belle poulette, j’en ferais bien mon quatre heures.
    
    Le vicaire ne pensait rien, mais bandait comme un âne.
    
    Madame Martin regardait avec acuité sa putative bru. Elle lui dit :
    
    — Venez, ma fille, nous serons mieux entre femmes.
    
    Marie-Caroline n’en menait pas large. Le visage sévère de Madame Martin l’impressionnait. Maintenant sa stratégie exécutée, elle lui semblait puérile, vaine, comme un mauvais vaudeville… ! La ...
    ... femme l’emmena dans un petit salon attenant et l’invita à s’asseoir en face d’elle. Elle examina un long moment la jeune fille, puis elle dit :
    
    — Marie-Caroline, vous permettez que je vous appelle ainsi ?
    — Bien sûr, Madame.
    — Vous êtes une fieffée coquine, Marie-Caroline et…
    — Oh, Madame, vous…
    — Laissez-moi parler, jeune fille, vous parlerez quand je vous le permettrai, compris ? reprit l’ancienne sur un ton péremptoire.
    
    La rosière ne répondit rien et baissa les yeux en signe de soumission. Elle ne savait pourquoi, mais l’attitude de son espérée belle-mère ne lui semblait pas entièrement négative.
    
    — Vous avez manipulé mon fils pour mettre Monseigneur de Saint Prude dans l’embarras et dans l’obligation d’intercéder auprès de nous et de vos parents pour vous unir, exact ?
    — Mais, Madame…
    — Exact !
    — Oui, Madame
    — Pour ceci, vous avez parfaitement manœuvré, mais il faut dire qu’avec mon benêt de fils, vous aviez la partie facile.
    — …
    — Je connais les faiblesses et la naïveté de Michel. J’avais conçu le projet de le marier à la fille d’une amie qui a la poigne solide. Elle ne vous arrive pourtant pas à la cheville… !
    
    Elle marqua une légère pause puis reprit sur un ton moins cinglant :
    
    — Je ne vous parlerai pas d’amour ou de toutes ces fadaises, mais plutôt de votre avenir. Avec vous pour le diriger, il passera de Lieutenant à Général en un rien de temps.
    
    Baissant encore le ton et s’approchant de la jeunette, elle posa une main sur son bras.
    
    — J’aime ...