En province
Datte: 23/06/2022,
Catégories:
fh,
fplusag,
oncletante,
alliance,
grossexe,
amour,
Masturbation
caresses,
intermast,
Oral
pénétratio,
init,
initiatiq,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... ?
— J’en sais rien. Certains s’en vantent, mais c’est pas forcément vrai. Certaines ont la réputation de coucher facilement… j’ai pas vérifié.
— Mais il n’y en a pas qui te plaisent plus que d’autres, tu n’es pas amoureux ?
— Non. Je ne peux pas me permettre. Il faut que je bosse.
— Oh, arrête ! J’ai déjà entendu ça quelque part. Jérôme, tu prends bien le temps de te masturber, il me semble ? Ce n’est pas un reproche, on est tous passés par là.
— Ouais, ben… j’peux pas te le cacher.
— Je trouve juste que ça fait beaucoup : les draps, une pleine poubelle, sans compter tes slips et tes pyjamas. Je fais la lessive, je te rappelle.
— Ouais, je sais, je sais… Tu crois que c’est trop ? Que c’est dangereux ?
— Non, ce n’est pas dangereux, du moins je ne crois pas. Je pensais simplement que si tu avais une petite amie, tu n’aurais plus besoin de te masturber. Du moins pas autant.
— Ben oui, mais… c’est pas possible…
— Pourquoi ? Oh mon dieu ! Tu préfères… les garçons ? Mais c’est pas un drame, tu sais…
— Mais non… ah putain !… tu vas me faire chialer…
— Oh non, pardon Jérôme, je voulais juste t’aider, que tu puisses parler un peu à quelqu’un, dit-elle en me prenant dans ses bras, mon visage dans sa poitrine… Tu ne vas pas parler de ça avec ton père, moi-même je n’arrive plus à lui parler. Tu as vu ? On dîne à six : nous deux, et lui, son portable, son journal et la télé. Et il n’est plus intéressé que par les trois derniers.
— Tu es malheureuse, toi aussi ?
— Non, je ...
... ne peux pas dire ça, il y a pire. Mais ce n’est pas vraiment la vie que j’espérais. C’était si différent quand j’étais sa secrétaire, on se parlait tout le temps, il me confiait même ses peines avec ta mère. J’ai souffert avec lui, tu sais, réellement. Et puis patatras, je suis passée du statut de secrétaire au statut de bonne. Un, il faut que je me fasse une raison, deux, il faut que j’essaie tout pour renouer le dialogue. C’est comme si n’ayant plus le boulot en commun, on n’avait soudain plus rien en commun…
— Navré pour toi, ce ne doit pas être rose.
— Bon, je t’ai confié mes peines, comme à un ami. À toi de me confier tes peines de cœur, c’est bien de ça qu’il s’agit ?
— Non, pas vraiment, j’ai pas le temps d’avoir des peines de cœur, elles se sauvent en courant.
— Comment ça ? Mais tu es beau garçon, grand, bien balancé, intelligent, tout quoi… Elles devraient toutes te courir après ?
— Mais non, c’est sans compter avec une… malformation.
— Ah bon ? De naissance ? Ton père ne m’en a jamais parlé.
— Je pense qu’il l’ignore, que tout le monde l’ignore. Enfin presque. Sauf certaines filles, deux filles exactement, et mes copains de rugby.
— C’est à dire, je ne comprends pas, là. Quand un enfant à une malformation, ce sont les parents les premiers informés, non ?
— Pas forcément. Je ne sais pas si ma mère… j’crois pas. Mon père n’en parlons pas, c’est pas dans le journal, alors…
— Tu veux dire que… c’est arrivé à l’adolescence, après que ta mère soit partie ?
— ...