En province
Datte: 23/06/2022,
Catégories:
fh,
fplusag,
oncletante,
alliance,
grossexe,
amour,
Masturbation
caresses,
intermast,
Oral
pénétratio,
init,
initiatiq,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... est sympathique bien qu’un peu fofolle.
— Mouais. J’aurais préféré rester bosser ici…
— Trop tard, je lui ai donné mon accord. Donc je te conduis au train dimanche. On va regarder les horaires et toi tu vas chercher ce que tu veux voir en priorité. D’accord ? Et rassure-toi pour ton bac, avec 19 de moyenne, si tu ne l’as pas, bien peu l’auront.
Il a vite fait de reprendre un ton autoritaire, le dabe. Négocier avec lui, c’est pas glop ! Merde de merde de merde ! Une semaine de plus à attendre avant de câliner Béa. Ceci dit, c’est vrai que Gwen est plutôt cool. C’est la demi-sœur de ma mère, née d’un second mariage ; parce que leur zigoto de père, non content de changer de femmes comme de chemises, était fondu de « Crocodile Dundee ». Alors il a appelé ses filles Géraldine et Gwendoline. N’importe quoi. Et Gwen tient un peu de son père, farfelue comme dit le mien. Elle a neuf ans de moins que maman, à peu près de l’âge de Béa, la trentaine. Mais pas mariée et pas envie de l’être d’après ce que j’ai pu comprendre il y a quatre ou cinq ans, la dernière fois que je l’ai vue. C’était quand ma mère s’est tirée, elle est venue passer un mois de vacances à la maison pour me garder, le temps que mon père s’organise et trouve quelqu’un qui me garde, fasse le ménage et la cuisine. En gros, quand il a épousé Béa, il a fait des économies, il n’y a pas de petits profits pour les pingres.
Pour une fois, il a fait chauffer sa carte bleue, le paternel. Très vieille France, c’est sur ...
... le quai de la gare qu’il me refile une enveloppe pour que je paye mes entrées dans les musées et mes tickets de métro. J’ouvre une fois dans le TGV : p’tin deux cents boules ! Moi j’avais anticipé et retiré cinquante de mon livret, sans attendre la générosité paternelle. Et cette adorable Béa m’en a filé autant, « pour mes petits plaisirs ». Voilà quelqu’un qui sait vivre. En arrivant près de la capitale, je vois ce dôme de brume qui la coiffe. Et de fait, alors qu’il fait beau, le ciel semble soudain tout voilé. Beurk ! Je cherche des yeux Gwen, très loin au début du quai. J’ai pris l’habitude de m’installer toujours dans les derniers wagons. S’il y a un pet, on garde une petite chance de rester sur les rails, c’est toujours devant que ça se passe. Je l’aperçois, midinette perchée sur des talons immenses et enveloppée d’une veste de fourrure. Elle me cherche, mais ne me voit pas, du moins elle ne me reconnaît pas.
— Salut Gwen !
— Quoi ? C’est toi ? Mon petit Rôrô ? Oh putain… Mais t’es plus grand que moi !
— Ben oui hein, normal. Heureusement que toi tu n’as pas changé. On aurait pu se croiser sans se voir.
— Mais si, j’ai vieilli, moi. Hélas.
— Non, vraiment pas. Je te regarde depuis le bout du train, tu es toujours pareille. Pas un gramme de plus, pas une ride non plus.
— Ben tiens, je fais gaffe.
— Mais tu as pris du galon m’a dit ton ex-beau-frère ?
— Mon ex-beau-frère… Tu ne peux pas dire papa comme tout le monde ?
— Non, pas envie. Il est moins drôle que le ...