Un cocu est né (3)
Datte: 22/06/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: DarryllPauvert, Source: Xstory
... finit par débander, épouvanté à l’idée qu’elle me quitte. Épuisé, je commençais à m’endormir lorsque j’entendis la clé tourner dans la porte d’entrée. Comment se faisait-il que je n’avais pas perçus ses pas dans l’escalier ? Avait-elle déchaussé ses escarpins ? Les avait-elle perdus ?
Pendant un long moment, il ne se passa plus rien, à tel point que je me mis à douter de moi, me demandant si je n’avais pas rêvé. Puis j’entendis soupirer et le plancher craquer doucement sous ses pieds de chat. Elle venait vers moi.
Comme le premier soir, elle resta un moment entre le lit et la fenêtre, mais cette fois-ci, les premiers rayons du jour l’éclairaient bien plus nettement.
Elle était dans un état épouvantable. Sa jupe, apparemment déchirée afin d’être raccourcie au ras de l’entrejambe, s’effilochait sur un bas troué tandis que l’autre manquait. Le chemisier également déchiré s’ouvrait presque jusqu’au nombril. Le soutif disparu me laissa penser que la culotte avait subi le même sort. La première pensé qui me vint fut que ses sous-vêtements en dentelle étaient maintenant dans les poches de ses amants. Ses cheveux en broussaille encadraient un visage écarlate ou rayonnait un sourire fatigué et gracieux.
Sans prendre la peine de se déshabiller, Judith vint vers moi et retroussa sa jupe dans l’intention manifeste de prendre sa position habituelle au dessus de mon visage. Mais elle se ravisa et s’assit au bord du lit, se penchant sur moi et passant sa main dans mes cheveux ...
... dans un geste tendre, comme l’eut fait une mère. Je craignis à cet instant qu’elle ne m’annonça notre séparation, mais d’autre mots sortirent de sa bouche.
– Ils étaient tous là, mon chéri...
– Tous là ? ... heu... qui ça mon amour?
Elle ne cessait de sourire tout en caressant mon crâne.
– Tous ceux de ta liste.
– De ma... Liste ?
C’est alors que me me revinrent en mémoire les deux listes écrites un peu avant le début de cette aventure. Sur l’une d’elle je proposais à ma femme des noms d’hommes de son entourage à qui elle envisagerait de se donner et sur l’autre des actes sexuels auxquels elle était prête à se livrer avec eux, lui donnant pour consigne de barrer tout ce qui ne lui convenait pas. Les deux listes consultées étaient demeurées intactes.
Je pus dès lors envisager ce qui venait de se passer, ce à quoi ma femme adorée avait été soumise et avec qui.
Judith haïssait l’un de ces hommes, un collègue de bureau qui le lui rendait bien. C’est à lui que je pensai en premier.
– Mais... Il y avait donc aussi... Cédric ?
– Oui.
– Il ne t’a pas... enfin, heu, brutalisée ?
– Oh, mon chéri, c’était très fort... très sauvage tu sais mais il ne s’est rien passé qui m’ait déplu... Bien au contraire. Même lorsqu’il m’a fessée devant les autres... j’ai adoré, vraiment. Je suis peut-être un peu folle, je ne sais pas. En tout cas je dois te remercier. Sans toi je n’aurais jamais connu tout cela. Tu es mon mari chéri. Le meilleur des maris. Je crois... ...