1. Un cocu est né (3)


    Datte: 22/06/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: DarryllPauvert, Source: Xstory

    ... désespoir, les deux étant de plus en plus inextricablement mêlés.
    
    Je me branlais beaucoup dans mon coin, sans aller jusqu’au bout cependant, réservant mes orgasmes pour ces drôles de séances de cul, comme une incontournable offrande à ma femme chérie.
    
    Bientôt, mon imaginaire tourna en rond et je cherchai ailleurs sur le web des échos à mes fantasmes, de quoi les nourrir. C’est ainsi que je découvris le vaste univers du candaulisme. Les nombreuses vidéos sur ce thème m’irritèrent rapidement par leur caractère outrancier et répétitif. Bien vite, je me rabattis vers la littérature, bonne ou mauvaise mais souvent plus intéressante, plus complexe que ces bêtes scénarios. Je découvris ainsi un auteur écrivant sur Xstory : Darryll Pauvert dont les histoires traitaient souvent de ce sujet. Je revenais souvent à l’une d’elle intitulée « Sylvaine se refuse à l’un, se donne aux autres », dont un des personnages, Luc, me ressemblait tant.
    
    Alors que nous ne parlions jamais de « la situation » en dehors de ces quelques mots échangés après ses escapades nocturnes, Judith, un jour où je l’avais invité à déjeuner dans un restaurant en bord de mer, après une conversation anodine, aborda au dessert le sujet jusqu’alors interdit.
    
    – Mon chéri, il faut que je te dise, Jérémy est d’accord pour me partager avec un autre homme.
    
    Cueilli par la déclaration, je ne m’inquiétai pas moins de la proximité de l’autre table susceptible d’entendre cette conversation. Le vieux couple ne bronchait ...
    ... pas mais il me sembla surprendre un regard de la femme, aussitôt reporté vers son plat. Je revins à Judith qui me souriait, attendant manifestement une réaction. Je soupesai ses mots et pensai : pas trop tôt, c’était quand même le plan de départ, baiser ma femme à deux. Mais la perspective de pouvoir la prendre à nouveau et surtout, au-delà de tout autre considération, la peur de la perdre me fit ravaler mes remarques. J’en avais peut-être fini de me branler. J’en avait peu-être finit de sa bouche close, de sa chatte et son cul défendus. Non que cela me déplut tout à fait, comme je l’ai déjà dit la frustration et l’humiliation tendaient un ressort nouveau qui me procurait via l’onanisme d’intenses satisfactions, mais il n’est de plaisir dont on ne se lasse, surtout ceux nés de la privation.
    
    – Super nouvelle. J’ai hâte !
    
    – Ah, je suis si contente que tu le prennes ainsi ! Tu es vraiment un amour, tu sais. Jeremy a montré nos vidéos à un copain à lui avec qui nous avons rendez-vous samedi. Tu voudras bien m’aider à me préparer pour eux mon chou ?
    
    La dame de la table d’à coté avait renoncé à faire semblant de s’intéresser à son assiette et fixait ma femme d’un air ahuri que je devais partager avec elle.
    
    Cette nuit là, une nuit chaude de juin, l’attente fut si longue que je pensai que Judith ne rentrerait pas et craignit qu’elle ne me fut définitivement perdue. Après de longues heures d’intense excitation où je l’imaginais prise simultanément par deux hommes, j’avais ...