1. Un cocu est né (3)


    Datte: 22/06/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: DarryllPauvert, Source: Xstory

    ... encouragement.
    
    Judith, comprenant que nous n’en étions plus aux faux-semblants, se consacra tranquillement à la mission que son amant lui avait confié, retenant et expulsant son souffle. Enfin, dans une longue série de bruits humides, un fluide s’échappa d’elle que je m’empressai de lécher et d’avaler en exagérant le bruit de la déglutition. Quand la source se fut tarie, je déposais des petits baiser sur le trou du cul qui continua encore un moment ses contractions avant de s’immobiliser.
    
    C’est à cet instant seulement qu’il me sembla entendre la voix de Judith, dans un soupir de soulagement. Contre toute attente, un instant plus tard, je sentis un contact sur mon gland. Ses deux mains étant occupées à enserrer les miennes, il ne pouvait donc s’agir que de sa bouche. Submergé par une vague de joie amoureuse et obéissant à un automatisme, je poussai ma queue mais ne rencontrai qu’une surface dure. Les dents restaient closes. La bouche, tout en s’interdisant, demeurait en contact avec ma queue. C’est ainsi qu’excité à l’extrême, me frottant contre les lèvres et les joues de ma femme, me contentant de ces maigres stimulations, je parvins à éjaculer, dans ses cheveux je crois.
    
    Nous n’échangeâmes pas un mot cette nuit-là. Judith regagna sa position habituelle pour s’endormir, blottie contre moi, caressant ma poitrine du bout des doigts. Elle s’attarda à un endroit où mon sperme s’était déposé, enduisant ses doigts avant de les porter à ma bouche en un geste inédit, ...
    ... poussant l’index et le majeur loin sur ma langue.
    
    Durant plus d’un mois, deux à trois fois par semaine, Judith revenait à moi dans la nuit après plusieurs heures d’absence, se déshabillait dans la pénombre, venait à mon chevet s’assurer que j’étais toujours éveillé, grimpait sur le lit en s’agrippant aux barreaux, disposait les genoux de part et d’autre de ma tête et chevauchait mon visage, l’enfouissant entre les plis de son intimité tout en retenant mes mains entre les siennes. Elle commençait alors un lent va et viens durant lequel elle me faisait profiter des restes de sa nuit. Dès la nuit suivant la première, elle s’était remise à parler.
    
    – Ça te plaît mon chéri, c’est bon ? Demandait-elle toujours.
    
    – Oh oui, c’est délicieux, répondais-je invariablement.
    
    Parfois elle présentait à nouveau sa bouche close à ma queue et parfois, plus souvent, elle libérait une de mes mains afin que je puisse me soulager. Dans tous les cas, elle recueillait mon sperme et me le faisait goûter.
    
    Je ne savais pas trop à cette époque quoi penser de la situation. Je me sentais à la fois dépossédé et comblé. Je n’avais jamais connu un tel épanouissement ni une telle frustration. Ma vie était devenu une espèce d’oxymore, un enchantement cauchemardesque, quelque chose en tout cas qui ne pouvait durer trop longtemps. J’évoluais sur un fil, en tension permanente, attendant la prochaine étape, sans savoir au juste si elle allait me conduire vers une plus grande félicité ou un plus profond ...
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