1. Fauna, je suis à toi (4)


    Datte: 21/06/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... j’adoptai la position demandée et j’attendis impatiemment que Fauna me rejoigne.
    
    Tout ce que nous avions vécu depuis nos retrouvailles avait mené à ce moment. C’était aujourd’hui que nous enterrions la relation amicale forgée pendant notre enfance. Après des semaines passées à s’embrasser, se toucher, s’initier à des expériences nouvelles, enfin nous allions partager un lit. Enfin elle allait me baiser. Enfin j’allais être à elle. Plus une amie, mais une amante dévouée et disciplinée. J’avais hâte.
    
    Pendant que je l’attendais - que fabriquait-elle, d’ailleurs ? - je jouai avec l’idée de lui désobéir, et de regarder vers l’arrière avant qu’elle ne m’en donne la permission. Si je faisais ça, j’allais recevoir une petite punition, et la perspective de recevoir une fessée, comme la veille, n’était pas pour me déplaire, bien au contraire… À quoi bon, après tout, se soumettre à la volonté d’une amante si l’on est irréprochable ? Les petits écarts, me semblait-il. faisaient partie intégrante de notre accord tacite.
    
    Mais je décidai de rester sage. C’était notre première fois, j’allais me montrer totalement obéissante.
    
    Presque imperceptiblement, j’entendis les pas feutrés de Fauna sur la moquette. Elle se rapprocha de moi, s’arrêta juste derrière mon fessier offert et mes hanches cambrées. De l’extrémité de ses doigts, elle traça des arabesques sur la peau de mon cul, puis, après un long silence lourd d’anticipation, elle s’adressa à moi d’une voix lascive, entre le ...
    ... soupir et parler :
    
    — Ce que je vais te faire aujourd’hui, poupée, ça va te changer… Tu ne seras plus jamais la même… Je vais te détruire et te remodeler selon ma fantaisie, et tu me seras reconnaissante…
    
    — Oui, maîtresse.
    
    Un frisson descendit de la base de ma nuque à la naissance de mes fesses comme une traînée de poudre. Ses mots m’excitaient tellement… Oui, j’étais prête, elle pouvait faire de moi tout ce qu’elle voulait…
    
    Et malgré ces bonnes dispositions, je frémis lorsque ses lèvres fermes et curieuses se posèrent sur mon sexe. Elles étaient si fraîches contre ma chair bouillante. Son souffle vint chatouiller les muqueuses poisseuses qui se déployèrent à son contact. Hmmm…
    
    Les doigts de Fauna vinrent se planter dans la chair de mes fesses comme si elle souhaitait pétrir la pâte récalcitrante d’un pain de boulangerie. Elle les écarta l’une de l’autre, afin d’obtenir un accès privilégié à ma chatte qui me parut soudain tellement vulnérable.
    
    — J’aime ton goût, Marie…
    
    De sa langue inquisitrice, ma maîtresse sépara les lèvres de mon sexe comme les pétales rouges et froissés d’un coquelicot. Sans perdre de temps, elle s’y comporta en propriétaire, réquisitionnant les lieux pour son usage personnel.
    
    Elle parcourut, avec une lenteur exquise, ma fente de bas en haut, le premier d’une série de va-et-vient délectables. Mon corps s’emplit d’une sensation de bien-être, qui ne fit que s’accentuer lorsqu’elle entra en moi et se régala de moi.
    
    Agitée par un plaisir ...
«12...8910...17»