1. Fauna, je suis à toi (4)


    Datte: 21/06/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... baves, langues et doigts s’emmêlaient dans un ballet si intime qu’il n’était plus possible de savoir ce qui était quoi, qui faisait quoi à qui, ni de comprendre où elle se terminait et où je commençais.
    
    Fauna, très lentement, me lécha l’arête de la nuque, qui se piqueta de chair de poule. Elle vint croquer le lobe de mon oreille et profita de cette proximité pour m’avouer ses intentions d’une voix douce :
    
    — Poupée… Je vais te cracher dans la bouche…
    
    Mon ventre se serra. Mes yeux s’écarquillèrent.
    
    Quoi ? Qu’est-ce qu’elle avait l’intention de me faire ? J’avais bien entendu ?
    
    Passé un bref moment de panique, je me ressaisis. Si elle me prévenait, c’était pour me donner l’occasion de tout arrêter en prononçant mon safeword. C’était sa manière de me faire comprendre que c’était moi qui fixais mes limites et qu’elle n’allait rien me faire sans mon approbation, tacite ou enthousiaste.
    
    Mais moi, je ne voulais aucune limite entre elle et moi. Je voulais lui appartenir totalement. Et passé le choc, ce qu’elle venait de me proposer ne me dégoûtait pas tant que ça. Au contraire. J’avais envie qu’elle dispose de moi de cette manière, sans retenue ni respect…
    
    Aussi je n’émis aucune objection lorsqu’elle saisit mon menton et me força à ouvrir la bouche en grand. J’avais peur mais je faisais de mon mieux pour ne rien montrer. Elle me sourit :
    
    — Tu es géniale. Je t’admire, tu sais ?
    
    Elle me caressa délicatement la joue, puis, sans attendre davantage, elle cracha ...
    ... en direction de mon bec écarquillé.
    
    En un instant, c’était fait. Ça y était, j’étais devenue le genre de fille qui se laisse cracher dans la bouche… L’essentiel de son offrande de salive atterrit sur ma langue, le reste coula sur le rebord de ma lèvre et mon menton.
    
    Ça ne me dégoûta pas du tout, contrairement à ce que j’attendais.
    
    Instinctivement, je me mis à tortiller des hanches, à glisser une cuisse contre l’autre sous ma toute petite jupe, sous l’effet d’une violente montée d’excitation. Le mélange d’obéissance, d’intimité et d’humiliation avait eu raison de moi. Mon string fut envahi d’une onde tiède et mouillée…
    
    — Bonne fille… me dit Fauna avant de lécher le surplus de salive autour de ma bouche et de reprendre possession de mes lèvres.
    
    Le rythme de ma respiration s’accéléra. Les battements de mon cœur s’emballèrent. J’avais beaucoup trop chaud. Vertige. Voile écarlate. Je ne me contrôlais plus vraiment, en proie à un emballement des sens.
    
    Comme dans une rêverie lascive, les événements suivants s’enchaînèrent pêle-mêle, à travers ma demi-conscience enivrée, alors que, pleinement consentante, je laissais Fauna faire ce qu’elle voulait de mon corps…
    
    Elle empoigna mes petits seins dont les tétons endurcis pointaient à travers les mailles ajourées de mon top au crochet. Elle ne perdit pas de temps. Il était clair qu’elle voulait me voir nue le plus vite possible… Je sentis ses doigts me libérer de ce vêtement, ce qui lui laissa le champ libre pour me ...
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