1. Fauna, je suis à toi (4)


    Datte: 21/06/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... cœur qui battait à tout rompre, la gorge sèche.
    
    Fauna mit fin à tout cela en un mot :
    
    — Assez !
    
    Face à l’autorité de son ton, je me dressai machinalement, comme un militaire qui se met au garde-à-vous.
    
    — Laisse-moi te faire comprendre ce qui va se passer, poupée, me dit-elle. Je vais te pénétrer avec ce gode-ceinture et je vais te baiser. Et tu vas adorer ça. Tu seras pleine de honte, mais tu vas jouir comme tu n’as jamais joui… Je vais le faire parce que j’en ai envie et que tu m’appartiens. Si tu souhaites que tout s’arrête, à n’importe quel moment, tu sais que tu n’as qu’un seul mot à prononcer et je rentrerai chez moi. Mais si tu me dis quoi que ce soit d’autre, nous allons continuer comme je l’ai décidé.
    
    "Sigma": c’était ça, le mot qu’il me suffisait de prononcer. Si ces deux syllabes s’échappaient de mes lèvres, tout s’arrêterait, et j’échapperais au traitement que je redoutais tellement.
    
    Mais alors, pourquoi est-ce que je ne le faisais pas ? J’étais comme paralysée, incapable de mettre fin à tout ça, comme si, en moi, une autre volonté se surimposait à la mienne et m’interdisait de prendre une telle décision. Quelque chose de sombre, d’inconnu et de silencieux, tapi dans mes entrailles, me commandait de garder mes lèvres closes pour une seule raison : ça avait envie de se faire baiser par ce truc, ça en avait une envie furieuse, irrépressible, animale.
    
    Alors je ne prononçai pas mon safeword, me disant que je le ferais peut-être plus tard. Alors ...
    ... j’obéis lorsque Fauna m’ordonna de reprendre ma position de tout à l’heure. Alors je sentis mon vagin s’agiter lorsque mon amante s’approcha de moi, et commença à promener l’extrémité du gode tout autour de mes fesses.
    
    — Non… Non… Je t’en supplie… Tout mais pas ça…
    
    Je le savais bien, que ces mots, entre nous, n’avaient aucune valeur. Je les utilisai pourtant pour la supplier, sans aucune efficacité, alors qu’elle trempait le champignon obscène dans la mouille qui se déversait désespérément de ma chatte, afin de le lubrifier.
    
    — Je ferai tout ce que tu veux… Je serai obéissante… Pitié, ne me fais pas subir ça…
    
    Sans prononcer le moindre mot, elle claqua sa main sur ma croupe, comme on le fait à un animal de trait. Ça faisait mal. Je bloquai ma respiration et fronçai les sourcils.
    
    Dans ma tête, je rembobinai la séquence d’évènements qui m’avaient menée à cet instant fatidique, à commencer par notre longue et belle amitié d’enfance, notre douloureuse séparation, puis nos retrouvailles inattendues, où très vite l’amitié s’était mêlée d’un désir irrépressible et inattendu. J’avais accepté ses baisers, j’avais accepté ses caresses, j’avais accepté d’obéir à ses ordres, j’avais accepté ses punitions. Et désormais, je vivais les conséquences directes de mes décisions…
    
    Fauna guida de sa main le gode entre me cuisses, le remonta, pressa un peu pour écarter comme des rideaux les lèvres de mon sexe, puis fit une poussée légère, laissant la coiffe du pénis de plastique se ...
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