Fauna, je suis à toi (4)
Datte: 21/06/2022,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: airdepanache, Source: Xstory
... commencer… Allez, je t’autorise à te retourner maintenant. Regarde-moi.
Tous mes muscles étaient engourdis par l’orgasme que je venais de connaître, aussi j’eus du mal à me relever et à me retourner sur le lit afin de lui obéir. Mais un ordre était un ordre, aussi je m’assis sur le matelas, face à ma maîtresse, pressée de la contempler nue pour la toute première fois (en-dehors des photos).
Ce que je vis me coupa la parole et compliqua la donne.
Je crois que je restai stupéfaite, incapable de prononcer un mot, face à l’énormité de la surprise qu’elle m’avait réservée. On aurait vite fait de me qualifier de naïve, mais j’étais tellement éloignée de mes points de repères, à mille lieues de tout ce que j’avais expérimenté dans ma vie de femme, que je pense que je mérite un peu d’indulgence.
Donc Fauna était debout au pied du lit, à me regarder avec, dans les yeux, beaucoup de désir, additionné d’un soupçon de quelque chose qui ressemblait à de l’arrogance, ou de la toute-puissance. Offerts à ma vue, ses seins fabuleux, ses hanches taillées en forme de sablier, son ventre affolant, ses jambes miraculeuse, son visage magnifique avec du make up qui coulait de la bouche, emporté par la mouille que son mention avait récolté entre mes cuisses.
Et malgré tout ça, ce ne fut aucun de ces détails qui retint mon attention en premier. Parce que Fauna portait un gode-ceinture.
La fausse bite était en caoutchouc noir, et elle me semblait hors de proportion, à la fois plus ...
... large et plus longue que n’importe quel sexe d’homme que j’avais pu voir dans ma pauvre vie sexuelle. Maintenue en place, sur le pubis de ma maîtresse, par une série de sangles de cuir, elle pointait dans ma direction, imperméable à ma stupéfaction, tant et si bien que j’avais envie de lui prêter un sentiment proche de l’impertinence.
J’étais bouche bée. Jamais je n’avais envisagé ça (oui, je sais…). Et à la surprise vint bien vite se mêler la peur, une frousse qui se logea dans mes viscères, s’y roula en boule et refusa d’en sortir, face à la perspective qui se présentait à moi : Fauna avait l’intention de me baiser avec ce truc.
— Non… Non… C’est impossible, pas ça… Je refuse.
Je n’étais pas loin de la panique. Fauna, comme l’astre du jour, restait imperturbable, ou peut-être que le plissement du coin de sa bouche correspondait à une forme d’amusement. Je ne savais pas.
De toute manière, je n’étais pas en état de spéculer. Il fallait que je me sorte de là, que j’échappe au sort qu’elle avait l’intention de me réserver. Mon esprit était rempli à ras bord d’images de mon corps empalé sur ce machin…
En plus, comme pour se moquer de moi, mon sexe avait repris ses battements, interrompus lors de l’ultime réplique de mon orgasme. Il voulait me faire croire que j’étais excitée, mais je refusais d’accepter sa version. Pas moi. C’était exclu. Jamais je ne me ferais embrocher par une bite en plastique. Oh non… De nouvelles images s’imposèrent à moi… J’avais la nausée, le ...