La chevrette
Datte: 17/06/2022,
Catégories:
fh,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
caresses,
pénétratio,
amouroman,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... ! Tu voudrais bien faire la vache…
— Non, mais j’aimerais bien te photographier nue dans cette activité.
— Pourquoi pas ? Mais je ne voudrais pas que tes photos traînent dans je ne sais quel laboratoire de développement, matées par des manipulateurs salaces…
— Pas de risque : après plusieurs déboires, je fais tout moi-même.
— Dans ce cas… Il faudrait que je te fasse confiance, ce sera donc à une condition : que le photographe soit dans la même tenue que le modèle !
— Banco, ce sera juste entre toi et moi. Mais ça supposerait une petite mise en scène comme… des sabots et – un fichu noué sur la tête, par exemple…
— Je dois avoir ça. Mais remettons cela à un jour de soleil, demain donc.
— Tu crois qu’il fera beau ?
— J’en suis sûre. Quand le vent vient de par-là, la pluie ne dure pas.
Ce n’est pas vraiment ce qui se passe. Dans la nuit, le vent a tourné et vers cinq heures du matin un superbe orage éclate. Impressionnants, les orages en montagne, avec ces roulements incessants de tonnerre répercutés par les parois, et puis on est aux premières loges pour les éclairs et la foudre, explosions et flashes simultanés. Malgré le vent, la pluie et le danger, le vaillant petit soldat s’habille, remplit un seau d’eau et grimpe au grenier.
— Toujours peur pour le foin, me dit-elle l’air inquiet.
J’hésite à tripoter la cuisinière, cette grosse masse métallique étant susceptible d’attirer la foudre par la cheminée. Mais, devant son courage, nous préparer un café est bien le ...
... minimum que je puisse faire. Puis l’orage s’éloigne, ne nous laissant qu’une pluie drue tombant tout droit. Elle revient, aussi tempétueuse que la météo :
— Allez à poil, c’est l’heure de la douche !
— Quoi ? fis-je en la regardant, éberlué, poser ses fringues.
— Oui, viens. Il faut profiter de cette pluie presque tiède. Déshabille-toi, benêt !
Presque tiède ! Glacée, tu veux dire… Elle m’entraîne jusqu’au coin de l’alpage où un moignon de gouttière concentre l’eau de la moitié du toit, qui tombe sur une petite plate-forme de pierres évitant le ravinement. Dans la pâle lumière du levant, elle jette son petit corps immaculé sous la cataracte puis se recule pour se savonner en lançant :
— À toi !
Putain, ce qu’elle est froide, j’en suffoque. Au lieu de me tendre le savon, elle se met à me frotter énergiquement le dos puis me tend le sien en même temps que le cube moussant. C’est la première fois que je tripote ce délicieux petit corps à la peau plus douce encore que je l’imaginais. Une vraie peau de bébé. Se retournant, elle se colle à moi, lançant le savon plus loin sur l’herbe, et m’entraîne de nouveau sous la cascade glaciale. Toujours collée à moi, elle se retourne puis, après un tour complet, me fait tourner à mon tour. C’est bizarre, mais l’eau est soudain moins froide, une sorte de chaleur intense s’établit entre nos corps jointifs. Pourtant et malgré cela, ma zigounette est ratatinée, plus petite que la moitié de mon petit doigt. C’est ce qu’elle constate ...