La chevrette
Datte: 17/06/2022,
Catégories:
fh,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
caresses,
pénétratio,
amouroman,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... mêle pas de mélo sentimental à nos délires sexuels.
La remontée vers l’alpage se fait allègrement. Je me sens des ailes. D’abord je suis mieux entraîné et habitué à l’altitude, ensuite je me dis que nous allons nous offrir une petite soirée de plaisirs divers. Et puis le pain et les trois bouteilles de vin que j’ai achetées sont bien moins lourds que mon matériel photo. Casse-croûte rituel aux derniers sapins puis, sans sourciller, Margot quitte ses vêtements et les empile sur son sac. Je fais de même. Nous voilà repartis dans l’élégance raffinée de nos seules chaussures de montagne et des chaussettes qui en dépassent. Je la suis, Bon Dieu, ce cul ! Et en plus, la traction du sac fait gicler sa poitrine en avant, somptueux obus offerts au vent, au soleil et à ma vue. Malgré l’effort, je bande comme un âne en arrivant.
— Hum, fait-elle, voilà une jolie promesse. Mais faudra attendre un peu : les vaches d’abord… Allume-nous donc un peu de feu, et au labo aussi, si tu veux bien. Ce soir, je ferai une pâte cuite, une fois n’est pas coutume. Tu devras juste patienter un peu plus longtemps.
J’en profite pour griller une de mes dernières pellicules pour un reportage fromager. Mademoiselle s’est rhabillée, et moi également. Quel boulot, que de gestes précis et sûrs, de température surveillée au degré près ! Mais ça vaut financièrement le coup (ou le coût). Notre conversation du dîner tourne autour de ça, de ses activités et ses réussites.
— Tu te rends compte que mon ...
... grand-père descendait tous les jours ses bidons de lait au village ! Il s’y est éreinté, le pauvre vieux. Avec une sorte de joug sur les épaules, qu’il avait taillé lui-même, un bidon de quarante litres de chaque côté. Et quand le ramassage quotidien ne s’est plus fait, faute d’éleveurs en nombre suffisant, mon père a continué et c’est ma mère qui faisait les fromages, à la maison. C’est moi qui ai eu l’idée de les faire sur place et de ne les descendre qu’en fin de saison en 4x4.
— Mais, je croyais que c’était ton grand-père qui avait creusé la cave…
— Oui, mais pas du tout pour l’affinage. Il s’était mis dans l’idée de garder les vaches ici toute l’année, du moins c’est ce qu’il prétendait dans la famille. Alors il s’est mis à leur creuser une étable pour qu’elles aient moins froid. Mais en fait, je pencherais plutôt pour une autre explication. Un de ses copains, en piochant pour agrandir son estive, avait trouvé une pépite. Oui, de l’or. Oh, pas énorme, dix grammes peut-être. Et je suis persuadée que le papy s’est pris de la fièvre de l’or, en vain…
— En fait, c’est toi qui as trouvé le bon filon dans cette cave.
— Ben oui, j’ai pensé que ce serait parfait pour faire mûrir ma production. D’ailleurs ce ne serait pas mal que tu m’en fasses quelques photos pour mes clients. Surtout, j’ai fait des stages, je me suis fait inscrire en A. O. C. Et en Bio. Ça, c’est le filon d’avenir, je crois.
— Promis, je te ferai même un petit livret complet, l’alpage, les vaches, la ...