1. La chevrette


    Datte: 17/06/2022, Catégories: fh, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, caresses, pénétratio, amouroman, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... vaches, tu m’accompagnes ?
    — …(ma mâchoire pendit de nouveau).
    — Ben quoi ? C’est bien ce que tu voulais, non ? De toute façon, j’aime bien gambader nue. Je le fais souvent quand je suis seule.
    
    Je la suis, le Nikon à la main. Quel spectacle ! Si l’on parle d’adaptation au milieu, cette fille est en accord parfait avec l’endroit. Sa musculature, ses gestes, sa présence dans le décor, silhouette se découpant tantôt à contre-jour sur les cimes lointaines, tantôt éclatante sur fond de robes feu des tarines, tout est harmonieux et tend visuellement vers la perfection. Quant à la séquence de la traite, pour une fois effectuée devant la porte grande ouverte laissant entrer des flots de lumière dorée, je me régale : la cambrure du dos et les cuisses largement écartées de la laitière m’offrent des clichés d’un invraisemblable érotisme, tant devant que derrière ou de profil. Je la suis encore au laboratoire, lui demandant de traiter son lait dans le même costume.
    
    — Tu abuses, parce qu’il fait frais dans le labo, je vais me geler, moi…
    — Moi aussi, je te rappelle que je suis aussi dévêtu que toi.
    — Je vois bien, et je vois aussi que tout cela n’a pas l’air de te déplaire, remarque-t-elle en fixant mon sexe dressé.
    
    Il est vrai que je viens de faire une série, par-dessous le ventre de la vache, sur son sexe béant, laissant voir nettement sa muqueuse rose sous sa broussaille brune. Humides, peut-être à cause de la situation, les chairs délicates accrochent des perles de ...
    ... lumière du plus bel effet. Le brassage du caillé met ses seins en valeur, puis c’est toute sa musculature lorsqu’elle retire du bac la lourde poche de tissu pour l’égouttage. Pas avare de surprises, une fois le caillé traité, elle saute dans le bac et prend un bain dans le petit lait.
    
    — Voilà le secret de la douceur de ma peau, tu sauras tout…
    
    La scène est si incongrue et si terriblement érotique que j’abandonne mes appareils pour l’y rejoindre. Nous faisons l’amour comme des fous dans le bac à lait encore tiède, avec les sensations heureuses d’adolescents faisant une grosse bêtise, jouant ensuite à nous asperger avec le tuyau d’eau, mettant le laboratoire dans un état désastreux d’inondation.
    
    — Tu sais, me confia-t-elle au dîner, il y a longtemps que je ne m’étais pas amusée ainsi… Jamais peut-être… Mais demain, il faut retourner au ravitaillement, on n’a plus grand-chose. Tu viens avec moi ?
    — Bien sûr.
    
    ***********
    
    Elle dévale la pente tel un météore et j’ai vraiment du mal à la suivre. En vue du village, elle s’arrête soudain et m’attend, m’offrant ses lèvres et ses bras ouverts.
    
    — Tu restes discret, promis ? J’ai pas envie de passer pour ce que j’suis pas…
    
    Ça allait de soi, mais ça allait peut-être mieux en le disant.
    
    — Alors, Chevrette. Ça se passe bien avec le photographe ? demande le maire-bistrot-épicier.
    — Pour moi, oui, on se voit si peu. Lui, faut lui demander.
    — Pareil pour moi, ajouté-je. D’ailleurs je risque d’être à court de pellicule. Où ...
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