1. Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps


    Datte: 19/08/2018, Catégories: fh, frousses, rousseurs, couplus, voisins, fépilée, campagne, magasin, amour, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Masturbation intermast, Oral pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, uro, Auteur: Nicolas, Source: Revebebe

    ... Sans le quitter des yeux elle se livrait à une folle sarabande ponctuée de petits cris, de mots sans suite. Il l’aidait tant qu’il pouvait, la tenant par la taille, la soulevant, guidant sa descente.
    
    — Je viens, lui souffla-t-elle.
    — Moi aussi je vais jouir.
    
    Ils contrôlaient leurs plaisirs, cherchant dans les yeux de l’autre les signes annonciateurs du sien. Pour la seconde fois depuis qu’ils étaient ensemble, elle cria. Elle le sentait se déverser en elle à longs jets saccadés. Elle sentait son propre plaisir se décupler. Ils jouirent longuement, à l’unisson, nourrissant leur plaisir à celui de l’autre. Foudroyés par la violence de ce qu’ils venaient de vivre, ils se laissèrent aller sur le dossier du canapé. Leurs baisers se firent tendres, câlins, un peu badin. La tension des moments précédents retombait. Il était toujours en elle et sentait les derniers spasmes de son corps s’apaiser. Elle se recula un peu et replongea son regard dans le sien.
    
    — J’ai rarement autant joui qu’avec vous, voisin. Soyez-en remercié.
    
    Le rire de ses yeux démentait le ton solennel de ses mots.
    
    — Je te jure que c’est vrai. On m’a trop rarement fait ça, et en tout cas jamais la première fois.
    — Bénie soit la salle de bain qui nous a réunis, lui chuchota-t-il à l’oreille. Je n’avais pas été aussi bien depuis bien longtemps. Soyez-en remerciée voisine.
    
    Le bien-être, la pénombre de la pièce, les plongèrent dans une douce torpeur, à la limite de la somnolence. Il la tenait dans ...
    ... ses bras, sa tête blonde reposant sur son épaule bien plus sombre. Le temps passait. Bientôt sans qu’ils l’aient voulu, il se retira. Cela la sortit de son demi-sommeil. Elle se leva, se pencha sur son amant, et déposa un petit baiser sur le bout du sexe qui l’avait tant fait jouir.
    
    — Beau sucre d’orge, il te faudra revenir, je n’ai même pas eu le temps de te goûter. Puis se relevant elle prit la main de Pierre et l’entraîna dans la salle de bain.
    — Au diable les fuites, on se douche et je te fais à déjeuner.
    
    Sous la douche ils jouèrent encore un peu, lui, savonnant avec beaucoup d’application les seins qui lui étaient offerts, elle, cherchant à réveiller de la main et des lèvres le pal qui l’avait si bien transpercée. Elle obtint un résultat plus qu’honorable mais la faim les retint de poursuivre plus loin leurs jeux. Séchés, coiffés, rhabillés, ils étaient dans la cuisine main dans la main, surveillant la cuisson de l’unique entrecôte qu’ils allaient partager, accompagnée d’une salade toute fraîche. À 14 h la pharmacie rouvrit ses portes, l’agence aussi.
    
    Pierre d’un seul coup fut rappelé aux dures réalités du quotidien par la sonnerie insistante et pour tout dire déplacée du téléphone. Un touriste de passage avait vu pendant le temps de midi une maison à vendre dans la vitrine et voulait connaître les heures d’ouverture pour passer à l’agence. Rendez vous fut pris pour la fin de l’après-midi, vers 19 h.
    
    L’après-midi passa vite et à l’heure dite Aline passait la ...
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