1. à Saint-Geôly


    Datte: 13/06/2022, Catégories: ff, ffh, fffh, amour, revede, Oral pénétratio, couple, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... car central. L’accès aux archives dans l’ancien stock, une salle de convivialité avec frigo, cafetière et micro-ondes, et une salle de réunions en longueur. Je le vois, c’est super ! Vu l’espace, on peut faire avec des cloisons démontables, vitrées pour certaines et insonorisées pour toutes.
    — Alors chérie, que faisons-nous ?
    — Ça dépend du prix. Monsieur, ça dépend de vous.
    — Eh bien, le vendeur en souhaiterait trois cent soixante-quinze mille euros…
    — Très cher ! Trop cher…
    — Je pense qu’il lâcherait à… trois cent soixante. Plus les frais, bien entendu.
    — Taratata ! Depuis combien de temps ce bien est-il en vente ?
    — Euh… deux ans, je crois.
    — Et moi je crois que ça fait trois ans. Quel est le vendeur ?
    — Le groupe « Pras », une chaîne de magasins alimentaire de centres-villes.
    — Et vous ne croyez pas qu’il serait content de récupérer trois cent mille euros ?
    — Oh, Madame, comme vous y allez. Certes, c’est un local commercial, mais en plein centre, en bord de mer…
    — Hé ! Elle est où la mer ? À deux kilomètres. Alors je fais une proposition claire, nette et définitive : trois cent mille clés en main. Et je les débarrasse de cet endroit délabré et de deux locations qui les empoisonnent. J’ai au moins cinquante mille euros de travaux dans ce taudis pour le rendre utilisable. Ce ne sera pas un euro de plus…
    — Je vais faire part de votre proposition, mais…
    — Mon cher, un bien immobilier invendu se déprécie de dix pour cent par an. Calculez. En trois ans, ce bien a ...
    ... perdu cent mille euros, entre parenthèses, par votre faute puisque vous ne l’avez pas vendu. À trois cent mille, il y a le bien et les frais. Votre commission étant la variable d’ajustement. Et je suis généreuse !
    
    Ils rentrent à la villa et Julie a conservé son état d’excitation.
    
    — J’imagine… peintures extérieures bleu nuit, moquette bleue, meubles blancs, adhésifs au sigle notarial translucide sur les vitrines, et une plaque de cuivre : « Julie Rézin-Berthine, Notaire ». Oh chéri ! Je peux rêver, non ? Et puis à trois cent mille, les loyers remboursent pratiquement l’emprunt. Je ne prends pas un gros risque…
    — Non, en effet. Mais à combien estimes-tu les intérêts bancaires sur une telle somme ?
    — Disons… environ quatre-vingt mille euros.
    — Ah quand même ! Juste un détail, en somme… Plus de vingt-cinq pour cent de la somme empruntée, d’autant qu’il faut l’augmenter du prix des travaux. Et qu’il faudra rafraîchir tout ça dans dix ans, bien avant la fin du prêt.
    — Ben oui, mais c’est le jeu, que veux-tu que je te dise. Mais les notaires ont une caisse spécifique à des conditions plus intéressantes que les banques. Mon patron me renseignera.
    — J’en connais une également, très avantageuse.
    — C’est-à-dire ?
    — Moi.
    — Comment ça toi ?
    — Oui, je crois en toi, en ce projet, et je peux le financer.
    — Nonnnn…, dit-elle en rougissant et tremblant. Tu peux débourser trois cent cinquante mille euros ?
    — Il me faudra un peu de temps, un mois environ. Mais oui, je peux sans ...
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