1. à Saint-Geôly


    Datte: 13/06/2022, Catégories: ff, ffh, fffh, amour, revede, Oral pénétratio, couple, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... cinq en moyenne ?
    — Tout à fait. Comme on dit chez moi, pardon, de quoi se faire « des couilles en or » ! Et puis ce serait tellement pratique pour le projet d’avoir un notaire sous la main… enfin, je veux dire à proximité, et qui suive le projet. Avec exclusivité sur la vente des pavillons, bien entendu, acte et commission.
    — Là, ça se réfléchit, Monsieur le Maire. Mais dites-moi, il n’y a pas de lycée ici ?
    — Eh non, il faut aller à la ville. On a juste un petit collège et deux écoles, primaire et maternelle. Pourquoi ?
    — Je pense aussi à mon mari. On se reverra avant notre départ, à bientôt, Monsieur le Maire.
    
    Pascal fait de nombreuses photos, sur le parvis de la mairie, dans le parc magnifiquement fleuri du restaurant d’un étoilé Michelin où Jérôme a retenu. Quand le garçon vient prendre les commandes, Alice pleurniche :
    
    — C’est terrible d’avoir à choisir tellement tout fait envie. Je n’y arrive pas…
    — Madame, souhaitez-vous que le chef vous prépare des mezzé ?
    — Qu’est-ce que c’est, chuchota-t-elle honteuse de son ignorance ?
    — Un assortiment de tout en petite quantité, lui précise Jérôme.
    — Oh oui, magnifique, pouvoir goûter à tout !
    — Dites, Monsieur, serait-il possible que nous ayons tous de mezzé, demande Julie ? Je crois que nous avons tous envie de goûter à tout. Toi aussi, Pascal ?
    — Oh oui, bien sûr.
    — Parfait, Madame, ce sera encore plus simple pour le chef. Et comme boisson ?
    — Champagne pour tout le monde, le Dom Pérignon 2002, s’il vous ...
    ... plaît, demande Jérôme. Et en dessert, je vous rappelle que c’est l’omelette norvégienne qui était commandée.
    — J’ai bien noté, merci, Monsieur.
    
    Le garçon parti, Bernard se penche vers son gendre :
    
    — Euh… Jérôme, vous avez bien lu, ce n’est pas soixante euros la bouteille, mais six cents !
    — Mais oui, cher beau-père, ne vous inquiétez pas. Ils exagèrent un peu, ils font plus que la culbute sur ce produit. Mais ils se rattrapent aussi là-dessus. Moi je le touche à moins de trois cents, et je n’ai pas leur débit. Mais je le fais parce que : un, j’ai envie de le faire, ce n’est pas tous les jours mon mariage ; deux, je peux le faire sans me mettre sur la paille ; trois, nous ne sommes que cinq et pas deux cents.
    — Quatre rectifie Julie, Pascal n’en boira pas.
    — Mais si, chérie. C’est le mariage de sa maman, il est presque adulte, et je préfère qu’un jeune boive modérément de bonnes choses dans le cadre familial, plutôt qu’il vide une bouteille de mauvaise vodka sur le parking d’une boîte de nuit.
    — Merci, Jérôme, bien dit, s’écrie Pascal.
    — Et voilà, soupire Julie, Monsieur a déjà toujours raison et en plus ils sont complices. Alors, trinquons…
    
    De retour à la villa, Jérôme se met au piano et joue des valses, des tangos, des paso doble, et un peu tout ce qui lui passe par la tête. Pascal danse avec sa mère, puis sa grand-mère, Bernard avec sa femme puis sa fille. Enfin ils mettent quelques slows et Jérôme et Julie s’enlacent sous trois paires d’yeux embués. Un très beau ...
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