1. à Saint-Geôly


    Datte: 13/06/2022, Catégories: ff, ffh, fffh, amour, revede, Oral pénétratio, couple, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... déchets qui l’encombrent. C’est sale et ça pue, mais c’est grand, en forme de « L », avec une partie qui a dû accueillir la troupe et l’autre les munitions. Jérôme cherche à retrouver les limites du terrain qui semble grand, mais abandonne vite à cause de la densité de la végétation folle. En repartant, il arrache le petit carton et rappelle le numéro.
    
    — Vous en voulez combien de cette friche ?
    —Ah ! Mais belle vue sur la mer…
    — Encore faut-il la voir ! Il faudra deux ans pour tout défricher…
    —Et puis y a un sacré bâtiment !
    — Oui, j’ai admiré la propreté et les grandes baies…
    —J’y ai vécu, vous savez. C’était pas si mal que ça…
    — Alors combien ?
    —Oh, pas ben cher… deux cent mille ?
    — Alors gardez-le. Bonsoir.
    —Attendez !
    — Quoi ?
    —On peut discuter…
    — Oui, mais vite, je n’ai plus de batterie.
    —Ah !… allez, cent cinquante, mais pas moins.
    — Non, alors cent cinquante, mais tout compris. Les frais sont pour vous.
    —Bon, ben… faut voir.
    — Voyez. Je vous rappelle pendant le week-end.
    
    Jérôme narre son aventure à Julie, lui disant qu’il y a peut-être là une opportunité pour les jeunes mariées.
    
    — Tu veux les enterrer dans un blockhaus ?
    — Mais non, juste qu’un emplacement comme celui-là, c’est exceptionnel. Il faudrait le démolir et reconstruire à la place.
    — Tu rêves, chéri. Si c’est grand comme tu dis, ce sont des centaines de tonnes de béton à casser et éliminer, un coût exorbitant !
    — Alors il faut s’en servir de sous-sol et construire dessus.
    — ...
    ... Hum… Là, il y a une histoire de loi littoral et ce n’est pas gagné. Il faudrait consulter le PLU.
    — Bon, qu’est-ce qu’on fait alors ?
    — Nous, rien, il faut demander aux filles. On n’a qu’à les inviter dimanche.
    
    Ce qui est dit est fait. Jérôme en profite pour y faire un tour le samedi, armé d’un rotofil et d’un taille-haie, d’une hachette et d’une serpe. Son but n’est pas de débroussailler tout le terrain, mais de tracer des sentiers praticables autour du blockhaus, au bord de la falaise et vers les limites du terrain. Ainsi, le lendemain, Karine et Marie-Jo peuvent un peu mieux se rendre compte de l’étendue de la propriété. Ce qui reste en dehors de l’allée n’est pas immense, environ deux mille mètres carrés, quarante par quarante un peu en trapèze plus l’allée, mais très suffisant pour implanter une maison. Cependant, il y a cette « verrue » près de la mer, cette horrible casemate de béton armé. Mais en découvrant le paysage du haut de la falaise, la petite crique en bas, des sourires étirent leurs douces lèvres.
    
    — Oh c’est beau !
    — Magnifique, un vrai rêve… Sauf qu’il ne faut pas faire demi-tour.
    — Attendez, on peut descendre, je crois. Ça me rappelle les calanques. Jérôme, tu veux bien me tenir la main ?
    
    Marie-Jo intrépide commence la descente. Jérôme l’assure, descendant après elle et la retenant une fois ses appuis confortés. À un moment, une pierre se détache et Marie-Jo glisse sur un mètre.
    
    — Fais attention, arrête chérie, c’est de la folie…
    
    Pour la ...
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