à Saint-Geôly
Datte: 13/06/2022,
Catégories:
ff,
ffh,
fffh,
amour,
revede,
Oral
pénétratio,
couple,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... les grands-parents tiennent à ce que l’excédent de la vente de la maison revienne à leur petit-fils, leur fille n’en voulant pas. En voilà un qui part dans la vie avec un joli pécule de cinquante mille euros. En attendant, Jérôme lui offre le permis de conduire qu’il obtient sans difficulté et il termine joyeusement les vacances au volant de la Méhari.
La rentrée se fait toujours sous le soleil et, en retrouvant Marie-Jo, une sorte de spleen indéfinissable reprend l’esprit de Jérôme. Il se met à faire de longues promenades, sur les plages, sur la corniche et dans les ruelles désertées par les touristes. Marie-Jo lui est inaccessible, c’est évident à maints égards. D’abord elle est lesbienne, ensuite il n’est pas question pour lui de trahir, de tromper ou de faire quelque peine que ce soit à Julie, qu’il adore sans doutes ni réserves. Malgré tout, le corps fabuleux de la Franco-Italienne, ses hanches larges et ovales, sa taille fine, sa poitrine généreuse et ferme, sa chute de reins, ses fesses pommées et hautes, ses membres musclés et fuselés, son visage de madone et son étrange regard bleu-vert, reviennent sans cesse devant ses yeux. Elle le hante, et ses marches ne parviennent pas à dissiper ces images obsédantes.
C’est en rentrant par une petite rue parallèle à la leur qu’il repère un bout de carton accroché à un portail de bois délabré. Derrière, une allée en friche s’enfonce entre les jardins des maisons adjacentes. Mais nulle construction n’est visible. C’est un ...
... numéro de portable, il sort le sien. Une voix pâteuse et âgée lui répond, lui disant d’entrer et d’aller voir « le désastre ». Ce qu’il fait. Entre ronces et graines collantes d’herbes folles, son jean est vite en piteux état. Il se fraye un chemin dans un semblant de sentier, se protégeant le visage des coudes et aboutit enfin à un espace plus vaste, lui aussi en friche. Le ressac de la mer le guide vers la droite, entre deux jeunes pins il atteint le bord de la falaise. La mer est là, une trentaine de mètres au-dessous, frappant mollement des éboulements de rochers décrivant une petite crique d’à peine une centaine de mètres carrés, accessible semble-t-il uniquement en bateau. Lieu caché absolument charmant. En se retournant, soleil dans le dos, il aperçoit enfin un semblant de construction. Dalle de béton noircie par le temps, il s’agit en fait du sommet d’un ancien blockhaus allemand datant de la dernière guerre. Côté mer, il ne dépasse que d’environ soixante-dix centimètres, quarante de béton et une trentaine pour une longue ouverture permettant de surveiller la mer. À droite, une autre dalle de béton circulaire bordée de rails rouillés avait dû recevoir un canon aujourd’hui disparu. Il dévale une courte pente pour se retrouver à l’entrée de la casemate qui avait dû être aménagée pendant un temps, comme le prouvent des restes de porte-fenêtre et d’huisserie. Ensuite, l’endroit a été tagué, peut-être squatté, et a servi de repaire à des fêtards et des drogués au vu des ...