1. ... Tout vient à point à qui sait...


    Datte: 12/06/2022, Catégories: fh, rousseurs, hotel, revede, Masturbation caresses, intermast, Oral pénétratio, rencontre, Auteur: Enzoric, Source: Revebebe

    ... m’affirmer pour ce que j’étais, ce que je suis toujours, sans besoin d’être compris, ou, pire, suivi ; alors j’ai grandi seul. Aimé par mes parents, mais incompris de tous. Eux y compris. Voilà pourquoi mourir, en ayant compté, ne serait-ce que quelques secondes, me comblait suffisamment pour y penser, à la mort.
    
    — Salut.
    
    Je fus surpris. Non qu’elle me fit sursauter cette voix dont le souffle caressa ma joue, mais plutôt qu’elle ne soit pas plus grave et éraillée au réveil. La mienne a besoin de plusieurs cafés bien serrés avant de muer, mais pas la sienne. Même intonation au réveil qu’en soirée.
    
    — Salut. Pardon si je t’ai réveillée, répondis-je en plaquant ma joue contre son front.
    — Pas toi. Plus sommeil.
    — Ah !
    — J’ai faim.
    — Faim… répétai-je, dubitatif quant à cet aveu ambigu, sachant depuis peu la subtile et non moins plaisante différence qu’elle accordait entre avoir la dalle et avoir faim.
    — Ouais. Tu sens ? Ça grogne.
    
    De cette main, effleurant mon bras, elle l’emporta et la posa, ma main, sur ce ventre que j’avais souillé quelques heures plus tôt, tout en s’installant elle aussi sur le dos. Grogner, je ne l’entendis pas, mais bouger, oui, je le sentis.
    
    — Tu veux que j’appelle la réception ?
    — Non. Trop la dalle. On y va.
    
    Avant que je ne m’insurge, elle était déjà levée.
    
    — Bah quoi ! … tu viens ou pas ?
    
    Sans attendre elle courut, plus que marcher, aux toilettes, me privant d’une vue qui mit en appétit une envie bien plus charnelle que ...
    ... gustative. Lorsqu’elle en sortit, j’étais encore couché. J’étais éveillé depuis plus d’une heure, elle depuis deux minutes au plus, et pourtant elle avait une vitalité qui me sidéra.
    
    — Bon, tu viens ou pas ?
    
    La porte claqua. Ce fut comme un électrochoc ! Fuyait-elle ?
    
    Non. Elle m’avait attendu… mais je n’étais pas de sa trempe. Alors je me levai, calmement, rassuré. Habillé, d’un rythme normal à mon échelle, coiffé en aveugle, mon regard lisant ce que le miroir renvoyait d’elle plus que mon reflet, je pris les escaliers. Avant même que je n’ouvre la porte donnant sur l’accueil je perçus sa voix. Toute aussi grave que dans la chambre, mais bien plus puissante. Elle ne chuchotait plus, elle criait.
    
    — C’est oui ou c’est non ? Pas compliqué merde ! Oui ou non, entendis-je distinctement sitôt franchie la porte qui nous séparait.
    — Madame, il est trop tard. Il est midi passé !
    — J’m’en tape moi qu’il est midi. J’ai la dalle.
    — Si vous le désirez, vous pouvez déjeuner. Le plat du jour est…
    — Un lait chaud. Pas, compliqué ça un lait chaud ! Et deux croissants. Y’en a bien deux qui rassissent non ?
    
    Plutôt que voler à son secours, non d’elle, mais du pauvre et si professionnel type de l’accueil, je pris un excitant plaisir à l’entendre parlementer. Pas lui, j’avais peur pour lui, mais elle, si excitante lorsqu’elle se met en rogne.
    
    — Alors. C’est oui ou c’est non ? Pas compliqué quoi ! Soit c’est oui soit c’est non et j’me casse ailleurs !
    — Je… je vais voir en ...
«1234...15»