1. C'est cloche !


    Datte: 04/06/2022, Catégories: fh, couple, intermast, Oral pénétratio, amouroman, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... problème et qu’il se chargeait de les faire labourer. Mais ensuite, ce n’était que du travail manuel : semer, sarcler, récolter, et enfin transformer. On se renseigna sur ce qu’on pouvait en faire, des huiles essentielles dans un premier temps, et pourquoi pas ensuite des produits plus élaborés comme des savonnettes, des gels douche, des sels de bain, voire même des parfums de cuisine.
    
    On décida de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier et, parmi les plantes conseillées, on sépara par parcelle les vivaces qu’il suffisait d’entretenir et les annuelles qu’il faudrait ressemer chaque année. On chercha un laboratoire capable d’extraire les huiles des plantes produites, un fournisseur de flacons et l’aventure démarra. La première année, seules les annuelles fournirent une production significative. « Significative » signifiait quelques centaines de minuscules flacons de 10 ml, mais qui se vendraient 30 francs pièce, s’ils se vendaient. Le label « Huile essentielle des Sœurs du Bon Secours » frappa les esprits. Les quelques pharmacies et maisons de régime qui avaient accepté de les distribuer furent rapidement dévalisées. On récupéra quelques milliers de francs, mais quand on eut donné leur part aux distributeurs, au laboratoire, aux fournisseurs de plants, de graines et de flacons ainsi qu’à l’imprimeur des étiquettes, il ne resta pas grand-chose. C’était la première année, tout s’était vendu et c’était déjà bien.
    
    La production de l’année suivante s’augmenta des ...
    ... vivaces arrivées à maturité et surtout d’une culture améliorée des annuelles. Doublée par rapport à l’année précédente, on dégagea une marge non négligeable de plusieurs milliers de francs, preuve que la quantité influait directement sur la rentabilité. La troisième année, on fit fabriquer des savonnettes parfumées, les sœurs se chargeaient de l’emballage et du conditionnement. On commença à faire des colis à envoyer de plus en plus loin, surtout lorsqu’on proposa des coffrets-cadeaux avec des assortiments. La rentabilité fut au rendez-vous, et dès qu’on parle gros sous, des oreilles se tendent. Quelques paysans vinrent se renseigner pour savoir, si par hasard, comme ils avaient quelques jachères… Bien sûr, il s’agissait là d’un revenu complémentaire non négligeable, d’autant qu’en augmentant la production, on augmentait la rentabilité. Et puis on faisait du bien aux gens, puisque ces huiles essentielles soulageaient quelques maux ou quelques mal-être.
    
    La renommée sauta du bouche-à-oreille à la presse locale, puis régionale, ce qui dynamisa les ventes. La production était toujours en dessous de la demande. Il fallut une dizaine d’années pour entrer dans une phase de croisière, ajustée à la demande tout en restant dans la limite des capacités du village. Un couple de jeunes, dont l’un était enfant du pays, vint s’installer et créa le premier laboratoire d’extraction des huiles sur place. Le gain était considérable, en transport notamment. Les gens aussi commencèrent à venir sur ...
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