1. À Paris


    Datte: 03/06/2022, Catégories: fh, fplusag, oncletante, grossexe, amour, Oral pénétratio, fsodo, init, rencontre, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... rajouter. Devant le petit-déjeuner, il me demande les documents de l’école donnant les détails financiers, et marmonne longuement.
    
    — Bien sûr, bien sûr… Être à la hauteur des autres écoles européennes… Mais tout de même, c’est empêcher des dizaines de talents d’y accéder parce qu’ils sont modestes. C’est anti-démocratique !
    — Un peu, oui. Sans compter le reste, les frais d’hébergement, de nourriture et de transport.
    — Ha ha ! Ça nous fait plus de trois mille euros par mois, ça. Tu te rends compte ? Trois fois le SMIC…
    — Oui… Mais il y a les bourses et puis, comme je te l’ai dit, les prêts étudiants. Quand tu sors de HEC, tu es certain d’avoir du boulot et en plus, très bien rémunéré.
    — Je t’ai dit ce que j’en pensais. Je vais casser certains placements et faire face à ces exigences honteuses. Ce qui ne m’empêchera pas d’en saisir le député pour que la chose soit débattue à la Chambre.
    — Merci papa. J’essayerai d’être à la hauteur de tes efforts, dont je suis pleinement conscient.
    — Qu’est-ce que tu as dit ? Papa ? Imbécile va… n’essaye pas de m’avoir aux sentiments. Je suis quand même fier de toi et je te félicite pour ton travail. C’est après eux que j’en ai, dit-il en jetant le dossier sur la table.
    — Bon, on y va ?
    — J’y vais. Toi, tu es en vacances jusqu’au quatorze juillet, à la demande de Béatrice. Tu travailleras du quinze juillet au quatorze août. À ce soir. Note que j’aime bien prendre le petit-déjeuner avec toi, je me sens moins seul…
    
    Sacré bonhomme, ...
    ... ancré dans ses certitudes, à la fois si autoritaire et néanmoins si fragile. Un instant j’ai cru deviner la raison de sa solitude avouée, Béa est adorable, lui est toute dévouée, mais il n’en est pas amoureux, il le reste de ma mère à qui je lui fais penser. Je fais un SMS à Gwen :
    
    Nous avions convenu de n’échanger aucun mot doux, de crainte que mon téléphone ne tombe entre de mauvaises mains. Et justement, Béa qui se lève vient me rejoindre.
    
    — Alors ? Je t’attendais… Comment ça s’est passé ? Tu ne vas pas au travail ?
    — Non, pas avant le quinze. Comme quoi tu es très influente. Je suis tout prêt habillé, je vais faire le tour des auto-écoles.
    — Bouh… Moi qui espérais un peu de plaisir…
    — Cet après-midi…
    
    Depuis l’aveu d’amour échangé avec Gwen, faire l’amour avec Béa me paraît difficile, une forme de trahison, une tromperie. Pourtant, je ne peux pas raconter mon idylle à ma belle-mère, et donc refuser ses avances. En arpentant la ville à pied, je réfléchis à cette situation délicate. J’en finis par me dire que lui avouer une relation avec une fille sans la nommer pourrait me tirer d’affaire.
    
    Les trois auto-écoles du centre-ville sont hors de prix. Des franchisées qui mettent le permis entre deux et trois mille boules, avec secrétaire, jolis locaux, belles bagnoles et beaucoup de pub. Et quand je demande à passer l’examen avant le quatorze, on me rit au nez en me demandant si je suis sérieux. Il faut d’abord avoir le code, et le quatorze je n’aurai sûrement pas ...
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