1. À Paris


    Datte: 03/06/2022, Catégories: fh, fplusag, oncletante, grossexe, amour, Oral pénétratio, fsodo, init, rencontre, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... avouer qu’ils n’osent pas dire grand-chose à mon père, toujours péremptoire, et détenteur de la vérité. « Mais avec vous, Monsieur Jérôme, c’est plus facile ». Du coup, il y a une multitude de petits changements, d’aménagements, que nous avons pu mettre en place durant cette quinzaine. Ils connaissent parfaitement leurs jobs, leurs besoins, leurs difficultés. Des détails comme un petit chariot haut pour transporter les éléments de la découpe au piquage, ce n’est rien, mais ça évite beaucoup de fatigue et de mal de dos ; changer l’orientation des bureaux au secrétariat de façon qu’il n’y ait plus le reflet des fenêtres dans les écrans, ce qui obligeait à forcer leur luminosité et fatigue la vue… Toutes ces petites choses qui rendent la vie au travail plus facile et plus agréable. Et puis les gens se lâchent petit à petit. Les transformations ont été difficiles pour eux, il a fallu s’adapter. Mais ils trouvent que pour « Monsieur Edmond », c’est encore plus difficile. Il leur paraît inquiet, angoissé, tellement dans l’obligation de réussir ce virage qu’il en devient parfois agressif.
    
    — Il se met la pression lui-même, me dit l’un d’eux, et c’est pas bon à son âge.
    
    Il a raison. J’épluche en détail le dossier de Robert, le commercial, et je constate que depuis deux ou trois ans ses arrêts maladie sont de plus en plus fréquents et longs. On ne s’en aperçoit guère puisqu’il est toujours en tournée, et rarement dans son bureau. Je le convoque.
    
    — Que se passe-t-il, Robert ...
    ... ? Vous avez des problèmes de santé ?
    — Ah, Monsieur Jérôme, on va dire des problèmes d’usure. J’ai le dos complètement fichu, les disques écrasés. Vous comprenez, entre trente et quarante mille kilomètres par an, avec les années, ça devient difficile…
    — Je comprends bien, mon pauvre. Et… vous avez vu la médecine du travail ?
    — Non. Pourquoi ?
    — Ils pourraient peut-être décider de vous arrêter, ou de vous mettre en pré-retraite ?
    — Ah oui, ça me plairait bien, mais je ne peux pas laisser Monsieur Edmond dans la difficulté…
    — Et si on vous trouvait un successeur ? Vous pourriez lui transmettre tout votre savoir, vos contacts et passer la main en douceur. Voulez-vous qu’on étudie ça ?
    — Ben… pourquoi pas ? Si je ne perds rien de mes droits, bien entendu.
    — C’est évident, le but n’est pas de vous spolier, mais au contraire de vous aider à profiter de votre future retraite. Je vais prendre rendez-vous pour vous avec le médecin du travail, et emportez bien toutes vos radios et les ordonnances de votre médecin en allant le voir.
    — D’accord, Monsieur Jérôme. Je serais bien soulagé de ne plus rouler autant…
    
    Bon, septembre sera la période idéale pour recruter un nouveau commercial, je reviendrai participer au recrutement. Et puis je songe fortement à la création d’un site Internet qui permettrait de présenter les collections et de commander en ligne en limitant les tournées. Mon père est revenu de vacances un peu requinqué, je l’informe de toutes ces petites avancées, je ...