1. À Paris


    Datte: 03/06/2022, Catégories: fh, fplusag, oncletante, grossexe, amour, Oral pénétratio, fsodo, init, rencontre, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... aucun inconvénient à acheter un peu de foie gras, mais… Mais j’avais été très évasif sur notre fonctionnement, moi le self à midi et un plat nourrissant le soir, genre pâtes ; ma tante rentrant parfois tard mange souvent dehors.
    
    — Est-elle toujours aussi écervelée, demande le paternel ? Ce doit être le défilé de gigolos à la maison…
    — Pas du tout, je n’ai encore croisé personne dans le couloir !
    
    Grrr ! Je me contrôle sur ce sujet qui me hérisse. Entre ma mère et sa sœur, je me demande laquelle est la plus écervelée.
    
    — Tout cela est très bien, mon garçon, mais n’oublie pas que lundi, tu commences à huit heures.
    — Je n’oublie pas, père, compte sur moi. D’autant que je viens de faire quinze jours d’armée !
    
    C’est la première fois que je mets les pieds dans « l’usine » paternelle. En a-t-il un peu honte ? Souhaite-t-il séparer vie privée et vie professionnelle ? Est-ce que l’occasion ne s’est jamais présentée ? J’ignore, un curieux mélange de tout cela peut-être. En fait d’usine, il s’agit d’un gros atelier artisanal où l’on fabrique des gants. Oui, des gants, de cuir pour la plupart, parfois cuir et tissus combinés. « Mais des gants de luxe, faits à la main », précise mon père, « de fabrication française avec des cuirs français ». C’est dit ! J’ai droit à la visite intégrale de ce grand bâtiment datant du XIXe, fait de pierres et de bois, autrefois un peu isolé en périphérie de la ville, maintenant entouré de zones pavillonnaires, ce qui le rend encore plus ...
    ... vétuste et suranné. Le stock d’abord, d’un côté les peaux multicolores, posées à cheval sur des tréteaux de bois, d’où s’exhale un merveilleux parfum de cuir neuf, et une multitude de rouleaux de tissu. De l’autre, des boîtes et des cartons où, enveloppés dans du papier de soie, les produits confectionnés attendent d’être expédiés. C’est déjà le bazar, même si l’espace est grand, puisqu’on y fait deux actions totalement différentes. D’un côté on prépare les expéditions, de l’autre on vient choisir les peaux dont on a besoin. Ça coince souvent au passage de la double porte, encore plus quand les deux fourgonnettes sont là, l’une venant des fournisseurs, l’autre partant aux transporteurs. Remarque stupide de ma part, comme de bien entendu :
    
    — Mais c’est le seul espace très sécurisé des bâtiments, avec barreaux aux fenêtres, portes renforcées. Tu ne te rends pas compte qu’il y a là des milliers d’euros de peaux et des dizaines de milliers d’euros de gants. On ne peut pas faire autrement et puis ça a toujours été comme ça !
    
    La peausserie est au fond de la cour. Les peaux y sont choisies, examinées, humidifiées, étirées, préparées pour la découpe. Tout à la main. Quant à l’atelier de découpe, j’hallucine. Des gabarits en carton sont disposés sur les peaux, les emplacements marqués, avant de passer à la « main de fer », un emporte-pièce qui découpe les peaux. Mais comme les peaux ont des épaisseurs variables, la découpe est imparfaite, laisse des barbes ou parfois accroche. Deux « ...
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