À Paris
Datte: 03/06/2022,
Catégories:
fh,
fplusag,
oncletante,
grossexe,
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
init,
rencontre,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... cheveux flottent au vent comme les revers de sa robe. Elle semble rêvasser. À un stop, je lui demande :
— Tu n’as pas peur ? Je pourrais nous tuer…
— T’as pas l’air d’avoir envie de mourir, alors je te fais confiance. Et puis j’ai les pédales en double. Allez, ramène-nous en ville du côté du « T’as la dalle » ?
Elle me fait faire un créneau juste devant mon ancien bahut.
— Comment je fais, y a une autre voiture derrière, tout près…
— Si je t’ai dit là, c’est qu’il y a la place à l’aise.
Finalement, ça se passe plutôt bien, mais un peu loin du trottoir.
— Tu es venue dans ce bahut-là, toi aussi ?
— Nan, lycée agricole. Je devais être paysanne et prendre la suite de mon père. C’est son frangin qui m’a détournée pour son projet d’auto-école. Mais je ne dis pas que je ne le ferai pas un jour, quand il s’arrêtera. En attendant, je me fais un peu de fric. Mille cinq cents par mois, logée au-dessus du bureau.
Il est dix-neuf heures trente quand on se pointe au troquet, je suis épuisé, en sueur et les mains moites. Mathilde embrasse tout le monde, toute guillerette. Moi, je fonce aux toilettes pour me rafraîchir. Francky m’attrape à la sortie :
— Dis donc toi, tu viens de te taper la Mathilde ?
— Ben non, pourquoi ? C’était ma première leçon de conduite… J’en ai bavé !
— Incroyable ! Elle est excitée comme une puce, on ne l’a jamais vue comme ça. D’habitude, elle est à peu près aussi aimable que son oncle…
— Peut-être la lune ? Les nanas, va ...
... savoir…
Quand les musicos arrivent, on s’est déjà enfilé une première crêpe avec une bière refilée en douce par les potes. La grande a une descente que je ne voudrais pas remonter en skis, même avec des peaux de phoques. La canette n’a pas fait un pli, cul sec ! Quoi que ça reste à prouver. Ma liquette est trempée au milieu du dos, je reste un peu dehors pour la sécher et j’en profite pour appeler Béa, la prévenir que je ne rentre pas dîner. Le petit concert commence, les gens rappliquent, on se serre. Et plus le temps passe, plus on se serre. C’est vrai que c’est sympa. Deux grattes, une six cordes et une douze, un mec à la rythmique avec des tas de trucs, bongos, maracas, cuillères, guimbarde… Les tubes d’Aufray s’enchaînent, on reprend en chœur, on tape dans les mains.
Mathilde se lève et esquisse des pas de danse sur place, me gratifiant de coups de hanches et de cul. Elle se rassoit collée contre moi. On se reprend des crêpes avec boules de glace et un pichet de cidre glacé, ça, ils ont le droit d’en vendre. Il y a de plus en plus de monde parce que les mecs sont vraiment bons, on est de plus en plus collés l’un contre l’autre, tellement que maintenant on se tient l’un à l’autre, elle par mes épaules, moi par sa taille épaisse. Vers minuit trente, après un dernier « Santiano », les musicos plient les gaules, la foule se disperse. Super bonne soirée pour les copains qui ont vendu plus de deux cents crêpes, ils sont crevés. Pendant que Mathilde va à son tour aux toilettes, mon pote ...