1. Pensées pour moi-même (1)


    Datte: 01/02/2018, Catégories: fhh, vacances, sexshop, hotel, hsoumis, fdomine, vengeance, chantage, Oral journal, lettre, Auteur: CamilleM, Source: Revebebe

    ... faire mais juste le temps nécessaire).
    
    * * *
    
    David, de toute évidence, ne s’était pas vraiment aperçu de ce qui s’était produit et a continué à regarder les images plutôt peu flatteuses de cette fille au visage maintenant complètement maculé, se disant qu’il nous rattraperait une fois cet outrage à l’amour définitivement achevé : ce qui nous a donné l’occasion à Jean-Philippe et moi de nous accorder.
    
    Il fut d’abord convenu que cela se passerait dans ma chambre, qu’il y amènerait les bières initialement prévues pour le petit pub improvisé et que David nous rejoindrait plus tard, une fois les festivités achevées. Jean-Philippe s’arrangerait avec lui pour lui expliquer la situation.
    
    Toutefois, avant de prendre congé, je lui ai insinué une petite réflexion à laquelle je tenais beaucoup : celle que dans les jeux amoureux auxquels nous allions succomber, c’est moi qui tiendrai la barre et qui dirigerai seule le navire. Là, il a été déstabilisé, franchement. Il n’a pas je crois immédiatement compris de quoi il retournait. Une deuxième explication fut donc nécessaire :
    
    — Je n’ai pas envie de passer à la casserole, alors si tu veux vraiment venir ce soir, tu dois accepter de prendre le temps, de te retenir de me sauter dessus et pour cela, tu dois être d’accord avec le fait que j’ai envie de profiter de ton excitation pour jouer un peu avec tes pieds.
    
    Et puis, sur un ton qui se voulait malicieux, j’ai ajouté :
    
    — Et rassure-toi, pas seulement avec tes ...
    ... pieds.
    
    Cette fois, à la bonne heure, il a compris ! Il a poursuivi en me disant :
    
    — Oui, d’accord, mais c’est quoi comme genre de trucs que tu comptes me faire ?
    — Tu ne préfères pas avoir la surprise ? Une femme qui joue avec ton envie, ça n’arrive pas si souvent quand même !
    
    Ce dernier argument l’a apparemment convaincu puisqu’il m’a lâché alors un OK qui a scellé son sort. Ceci dit, même s’il me donnait l’impression d’être content, il ne semblait pas être très à l’aise avec ce contrat aux clauses mal définies.
    
    Bon, c’est vrai, il faut bien reconnaître que la fixation d’un rendez-vous galant, ou coquin si tu préfères, dans une salle de cinéma porno ne correspond pas vraiment à l’image romantique que l’on peut se faire de l’amour (même quand il n’est que de passage) : mais que veux-tu, on ne fait pas toujours ce que l’on veut, et l’on est parfois bien content de pouvoir se contenter de ce que l’on peut.
    
    À court terme, en tous cas, il fallait que je dégage, sinon Jean-Philippe ne pourrait effectivement pas expliquer à l’autre de quoi il retournait ; et puis, il valait sûrement mieux faire retomber la tension psychologique (et la tension anatomique aussi soit dit en passant). Je lui ai donc donné rendez-vous à 6 heures et demie au snack de la veille, proposant à Jean-Philippe de rester ici encore un peu avec David et de « profiter » de l’endroit où il se trouvait. Il a bien compris, je crois, qu’après tout, le plaisir de l’attente est tout autant un plaisir que le plaisir ...