Pensées pour moi-même (1)
Datte: 01/02/2018,
Catégories:
fhh,
vacances,
sexshop,
hotel,
hsoumis,
fdomine,
vengeance,
chantage,
Oral
journal,
lettre,
Auteur: CamilleM, Source: Revebebe
... que j’étais la seule femme dans ce magasin. Tu vas me dire qu’après ce que j’ai écrit il y a quelques lignes, c’était plutôt prévisible. Mais je n’avais pas fait le lien entre l’idée et les conséquences de cette idée. Pense ce que tu veux à ce sujet.
Ensuite, tes yeux se portent spontanément vers des boîtes derrière le comptoir dont tu ne sais très bien ce qu’elles contiennent (les garçons m’ont appris par la suite ce qu’il y avait dedans). Enfin, dans le fond, tu trouves du « matériel » pour des soirées mouvementées : il y a notamment les quelques objets sado-maso d’usage (et je dois dire que je n’ai pas compris à quoi servaient quelques-uns d’entre eux) mais aussi – et ça je ne m’y attendais vraiment pas – des phallus artificiels : et là, je dois le reconnaître, j’ai été pour le moins impressionnée quand j’ai vu, à ma grande surprise, que certains d’entre eux étaient recopiés « à l’identique » : je veux dire que ce n’était pas à première vue de stupides répliques en plastique mais que ces choses avaient un air naturel qui, franchement, aurait pu les faire confondre avec ce que la Nature produit de mieux en la matière. Les garçons ont-ils vu mon étonnement passager ? Je n’en sais rien, ils étaient très accaparés par ce qui les entourait, mais je ne pouvais l’exclure.
* * *
Enfin, le fond du magasin invitait les indécis à visionner un film dont je n’ai pas compris le titre (il était en anglais) mais que Jean-Philippe a pu traduire sans aucun effort : comme quoi, on ...
... peut très bien ne pas pouvoir se débrouiller en anglais courant mais bien maîtriser l’anglais technique ! Il s’est en tout cas abstenu de me le dire, me laissant, m’a-t-il soufflé dans l’oreille, l’occasion de découvrir par moi-même, si je le voulais, la signification des mots en question. Et voici que pour 10 livres chacun – ce n’était pas donné ! – nous nous retrouvons tous trois derrière un rideau à chercher une place dans le noir.
Les premiers moments, c’est assez paniquant pour une femme : tu te demandes comment les mecs qui sont là, probablement en train de s’astiquer vigoureusement, vont résister à l’envie de venir te sauter dessus ! Mais non : d’abord, il s’est avéré qu’il n’y avait que deux personnes dans la salle, et de plus, elles étaient sagement assises à fixer des yeux les ébats amoureux offerts à leurs prunelles avides. Je me suis en tout cas empressée de m’installer sur la dernière rangée de fauteuils : on a beau être curieuse, ce n’est pas pour cela qu’il faut être téméraire.
Quant aux ébats amoureux, je ne sais si c’est vraiment le terme adéquat : en fait, l’écran offrait la vision d’une femme (déshabillée cela va de soi) entourée de quatre hommes (déshabillés aussi évidemment et en plein rut), dont deux étaient occupés à… Bon, je ne suis pas une spécialiste des reportages sportifs, j’ai de toute façon peur de me rendre vulgaire en utilisant des termes spécifiques. Mais la seule réflexion utile qui m’est alors venue à l’esprit, c’est de savoir si un tel ...