Pensées pour moi-même (1)
Datte: 01/02/2018,
Catégories:
fhh,
vacances,
sexshop,
hotel,
hsoumis,
fdomine,
vengeance,
chantage,
Oral
journal,
lettre,
Auteur: CamilleM, Source: Revebebe
... film pouvait effectivement flatter à ce point le sentiment de supériorité sexuelle des hommes, qu’ils en oublient même que la femme qu’il voyait là pouvait très bien être leur sœur, leur femme, leur mère ou leur fille. Je pense que c’est le genre de réflexion qu’ils ne se font probablement jamais.
J’ai été tout de suite fixée : bien entendu dans la pénombre je ne pouvais pas distinguer si la réaction anatomique traditionnelle (tu sais, ce raidissement localisé…) s’était ou non amorcée, mais, après quelques minutes, je pouvais au moins en percevoir les autres symptômes : une concentration extrême et, paradoxe, une sorte d’agitation générale (ils me donnaient l’impression d’être assis sur une aiguille de tricot), une respiration courte et bruyante accompagnée de quelques raclements de gorge, et puis, ce qui là, c’était sûr !, ne m’a plus laissé le moindre doute, la main de Jean-Philippe qui s’est posée sur mon genou et qui s’est mise à remonter lentement le long de ma jambe en direction de ce que tu devines aisément !
J’ai bien entendu mis immédiatement le holà en bloquant sa main avec la mienne, il y a des limites quand même et faire l’amour (enfin, si on peut dire) dans un cinéma porno était vraiment trop pour moi. (Tu vas me dire que je l’ai bien cherché, à force justement de repousser les limites : c’est vrai, je le reconnais.) Je l’ai donc juste autorisé à laisser ma main sur ma cuisse naissante (ce qui en soit était déjà beaucoup puisque après tout, c’était quand ...
... même le premier contact charnel) mais je me sentais quand même en situation de danger à moyen terme.
On ne pouvait pas rester comme ça. Et puisque David se trouvait de l’autre côté de Jean-Philippe, c’était donc l’occasion de souffler à l’oreille les quelques informations nécessaires à la bonne mise en œuvre de ma soirée avec celui qui s’était montré le plus empressé à me rendre les hommages dus à mon statut de femme. Jouant d’abord sur la fausse pudeur, je lui ai d’abord susurré à l’oreille une espèce de « non » qui ne se voulait pas impératif. Puis amorçant immédiatement la réplique suivante, je lui ai inoculé dans l’oreille l’espoir du meilleur avenir possible en ajoutant :
— Pas maintenant, ce soir.
* * *
Voilà, tout était dit, les dés étaient jetés et les apparences étaient sauves : il m’avait draguée, j’avais répondu : certes, j’en étais peut-être quitte pour apparaître comme une femme facile (comme on dit), mais je m’en fichais un peu, je dois bien te le dire.
Il ne restait qu’à conclure en trouvant un endroit pour y remiser David, mais cela, ce n’était plus mon affaire. Je me suis alors levée pour quitter le spectacle d’une femme (qui, pour le dire très crûment, avalait une substance liquide qui n’était ni de l’eau, ni du vin), et, sans surprise, Jean-Philippe m’a suivie pour établir au mieux les quelques dernières modalités pratiques (en essayant à nouveau au passage de glisser subrepticement sa main sur mes fesses, ce que je l’ai autorisé d’ailleurs à ...