1. Pensées pour moi-même (1)


    Datte: 01/02/2018, Catégories: fhh, vacances, sexshop, hotel, hsoumis, fdomine, vengeance, chantage, Oral journal, lettre, Auteur: CamilleM, Source: Revebebe

    ... destinée à être lue plus tard par d’autres (Alice en l’occurrence).En plus, j’avoue sans aucune honte que je me sens rassurée par le fait que mon nom n’apparaît nulle part dans le récit et que la publication sur le Net ne m’oblige pas non plus à renoncer à un anonymat ô combien ! tellement commode. Bien entendu enfin, pour permettre la bonne fin de cette condition, tous les prénoms ont été remplacés par des prénoms d’emprunt (c’est tellement facile avec l’option « remplacer tout », même si à la relecture je sens qu’ainsi je me trahis déjà un peu moi-même).Mais venons-en au texte proprement dit.
    
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    Ce texte a été écrit quelques jours après les événements qu’ils relatent, plus précisément les 9 et 10 septembre 2012. Comme vous pourrez le constater, j’avais délibérément choisi la forme d’une lettre adressée à une de mes amies de collège, que je n’avais plus vue depuis longtemps (et que je n’ai toujours pas revue depuis d’ailleurs). Pendant les trois ou quatre jours qui ont suivi, j’ai corrigé, recorrigé, re-recorrigé ce que je venais d’écrire et ensuite, décidée à tourner une bonne fois la page (sans trop le souhaiter en fait), j’ai laissé ce texte dans un coin de mon ordinateur en me disant que je le relirai lorsque l’évocation de ce qui y était contenu ne me ferait plus si mal.Par souci de sincérité et d’authenticité, je n’ai strictement rien changé à ce que j’ai écrit alors, si ce n’est que j’ai corrigé les quelques fautes d’orthographe résiduelles inévitables. ...
    ... Mais pour le reste, tout est resté en l’état.Quand je l’ai rédigé, ce texte, j’étais quasiment en état de « transe littéraire », le besoin d’extériorisation me poussant quasiment à jeter les mots sur le papier et à adopter l’écriture automatique chère à André Breton. Ceci dit, à la relecture, je me suis rendu compte – mais c’est un avis que je partage avec moi-même, comme j’ai coutume de le dire – que le résultat en a valu la peine : non seulement, le fait d’avoir pu restituer tout cela m’a effectivement fait un très grand bien (malgré la grosse déprime – ou la petite dépression, au choix – que je me suis tapée durant les deux mois qui ont suivi), mais en outre je ne regrette pas le résultat strictement littéraire : il y a parfois des images pour lesquelles j’en suis à me demander aujourd’hui comment elles ont pu me venir à l’esprit.De toute évidence aussi, je pense avoir assez bien évité tant le porno-soft (soit ce genre d’écriture de gare « politiquement correcte » à prétention psychologico-érotique, où finalement on s’ennuie terriblement à force de sentimentalisme décalé), mais j’ai aussi évité le porno-hard (soit ce genre d’écriture de gars « politiquement incorrecte » où on s’ennuie tout aussi terriblement à force de descriptions anatomiques sans intérêt).Bref, exprimé autrement, je pense avoir trouvé le juste équilibre entre l’écriture féminine (celle où l’amour physique est essentiellement un moyen de trouver l’âme-sœur) et l’écriture masculine (celle où l’amour physique ...
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