Une chatte sur un lit brûlant - Histoires de Sexe

Une chatte sur un lit brûlant

... !
— Aucun problème pour moi… Ça ne colle pas, avec Max ?
— Je ne sais pas… oui… non… comme ça…
— Tu as pourtant démarré au quart de tour…
— Tais-toi… J’ai honte…

Il lui caresse distraitement les fesses, les seins. Les mêmes gestes que Max, son mec, qui l’accuse de frigidité. Leur désir se réveille doucement…

Après une première vie mouvementée, quand Max l’avait recueillie, par reconnaissance, elle lui avait été fidèle, même s’il ne lui donnait pas beaucoup de plaisir… Max lui dit souvent qu’elle est belle, et il tâche de lui prouve tout aussi souvent son désir, mais elle sent bien qu’elle ne le satisfait pas entièrement, et craint qu’il ne la quitte, pour retrouver une autre femme, plus complaisante, plus expressive… Elle aurait bien voulu résister davantage, mais quand elle sent le plaisir de Joe couler de son ventre, l’évocation du combat qu’elle vient de perdre fait se hérisser son corps, comme sous une secousse électrique.

Joe, en silence, passe son bras sous le torse de la femme, nue contre lui et qui, maintenant, s’est rendue et ne lui refuse plus rien… Il la serre contre lui et elle entend à son oreille son souffle court… Elle enrage que son corps ait été si faible en face du désir de cet homme, mais savoure la volupté qui l’envahit et l’amollit. Tout en sanglotant, elle renonce définitivement à retenir cette main qui court sur ses flancs, telle une araignée qui prend possession de sa proie… La nuit sera encore longue…

Max ! Pourquoi n’est-ce pas Max ...

... qui est dans le lit, avec elle, à la place de cet homme ?

Dans la nuit, c’est pourtant elle qui réveillera le sexe de l’homme, de ses doigts. Puis, à l’invitation de l’homme, de ses lèvres inexpérimentées, mais appliquées, elle lui donnera du plaisir, qu’à sa demande, elle consentira à avaler. Au matin, il se fera à nouveau son cavalier pour la mener, au grand galop, vers le plaisir, une fois de plus…

Dimanche matin

Elena, encore assoupie après sa nuit, abandonne son amant sur le lit et se rend, complètement nue, dans la cuisine pour préparer un en-cas. Surprise, elle trouve Max, assis, un café à la main, qui la regarde ironiquement…

— Alors, bien dormi ?
— Quand es-tu arrivé ?
— Suffisamment tôt pour savoir que, d’après ta tenue, tes yeux battus et ce que je viens d’entendre, tu n’as pas dû beaucoup t’ennuyer ni beaucoup te reposer, cette nuit…
— C’est que… il a fait chaud…
— Te fous pas de ma gueule, hein ! J’ai bien compris que ta nuit a été chaude… Tu es une salope ! Il t’a fait jouir ? Beaucoup ?
— Oui, beaucoup… mais maintenant, j’ai un peu honte…
— Un peu seulement ? Laisse tomber la honte… Je parie que ce salaud est encore vautré dans notre lit, en train d’attendre ton retour, pour, encore une fois…
— Oui… je crois…
— Je vais… !
— Non, je t’en supplie, ne fais rien, je t’aime ! Et je ne supporterai pas que tu sois absent longtemps !
— Et c’est pour me prouver que tu m’aimes que tu couches avec un autre ? Si, au moins, tu t’étais laissé faire… Il ...