1. Soumis par le père de ma copine. (2)


    Datte: 27/05/2022, Catégories: Gay Auteur: Arouse, Source: Xstory

    Philippe roulait posément au milieu d’une forêt dense dont le vert profond se reflétait sur le capot de sa voiture. Je me tenais sur le siège passager, le cœur battant. J’espérais ne pas commettre une erreur. Le retour à la vie normale m’avait fait l’effet d’un électrochoc, la fin d’une parenthèse irréelle. Que m’était-il arrivé ? Pour quelle raison avais-je laissé cet homme, mon beau-père de surcroît, me posséder ainsi ? Le sentiment de honte que j’éprouvais était cependant largement occulté par le plaisir coupable que je ressentais en me remémorant ce moment honni. J’avais tenté de reprendre une routine, me persuadant qu’il ne s’était agi que d’une bouffée délirante. Ni lui ni moi n’en parlerions, et cela resterait un invraisemblable secret.
    
    Ma compagne, la fille de celui avec qui j’avais péché, ne me fit aucune remarque concernant mon caractère, j’en vins donc à croire que tout allait pouvoir reprendre son cours normal. Cependant, il n’en était rien, et je commençais à déceler d’importants changements. De manière presque instinctive, je cherchais à présent des réminiscences de mon beau-père dans le quotidien. Dans la foule, les hommes aux cheveux gris attiraient irrémédiablement mon regard, et parfois, lorsque mes collègues ne prêtaient pas attention, je jetais un œil à leur entrejambe, découvrant parfois des spectaculaires renflements, tels que celui d’Henri. Je me surpris même à dévisager mon patron, avec d’étranges pensées en tête. L’homme n’était pourtant pas ...
    ... particulièrement attirant, un soixantenaire au visage austère et buriné de rides, affublé d’une calvitie presque complète.
    
    Mais lorsqu’il se penchait par-dessus mon épaule, et que je sentais son souffle chaud, je me demandais si c’était le même souffle qu’il exhalait lorsqu’il était en pleine besogne, enfonçant sa virilité sans vergogne. Que m’arrivait-il ? Ces pensées et ces envies sont-elles vraiment miennes ? Dérouté, je tentais d’oublier, d’effacer, d’oblitérer ces pulsions embarrassantes de mon esprit, mais une violente trique me réveillait chaque nuit, et je me relevais en sueur, un désir brûlant me dévorant.
    
    Je tentais de compenser auprès de celle qui partageait ma vie, et dont le père me causait tant de tourments, redoublant d’efforts et d’attentions. Ma libido était hors de contrôle, je pouvais rester sans aucun désir pendant de longues périodes avant de me retrouver soudain à la démonter, lui procurant des orgasmes sonores. Elle me comblait de louanges, m’assurant notre couple n’avait jamais été aussi solide. Je ne faisais rien pour l’en dissuader. Je m’épuisais tant à déployer des efforts titanesques pour dissimuler les questions qui me taraudaient, si bien qu’un jour je finis par céder au désir insidieux qui m’habitait. Sans que je puisse me contrôler, je m’entendis demander à ma compagne, comme si c’était un autre que moi qui franchissait le Rubicon :
    
    — Au fait, est-ce que l’invitation de ton père à le rejoindre dans son pavillon en montagne tient ...
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