1. Une petite Bastille ?


    Datte: 27/05/2022, Catégories: hh, inconnu, sport, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, facial, Oral gay Auteur: Pastabel, Source: Revebebe

    ... baskets grises. Ça me faisait quand même un bon booty, j’en étais sûr. Les joggers et autres promeneurs faisaient semblant de ne pas remarquer toutes les tenues de sport ajustées, mais on surprenait de temps à autre le regard appuyé d’un papa sur une jeune paire de fesses
    
    . Cela m’enchantait et, quant à moi, tout en courant studieusement, je ne laissais aucun regard masculin échapper à ma surveillance.
    
    C’était quand même incroyable, qu’après une si longue relation hétéro, je sois si excité de me trémousser en public dans mon « petit legging de pute » comme je le surnommais affectueusement. J’arrivais au niveau des premiers équipements sportifs et pour l’instant, seulement quelques mecs m’avaient reluqué avec un peu plus d’insistance que le bref petit coup d’œil d’usage. Je mourrais d’envie de me mettre torse nu, mais c’eût été inconvenant, n’est-ce pas ? Soudain, un garçon surgit devant moi à toute allure. Les cheveux courts, noirs, le visage carré et un petit short qui laissait paraître de puissantes cuisses. Au moment où nos regards se croisèrent, je lui souris de toutes mes forces. Cela peut paraître anodin, mais ce n’est pas si facile. Pour sourire à quelqu’un que l’on croise en courant, il faut de bons réflexes. Oh, bien sûr, on pourrait sourire tout le temps pour être paré le moment venu, mais que faire si le garçon n’est pas à notre goût ? Non. Il est plus prudent d’affecter par défaut cette mine concentrée du coureur qui regarde ses pieds. Il faut donc être ...
    ... capable de réagir sur-le-champ lorsque l’occasion survient. En une fraction de seconde, il faut évaluer, discerner, comparer et décider. Et il ne reste alors plus qu’un instant infime pour sourire ou, le cas échéant, pour regarder à nouveau ses pieds.
    
    J’avais donc décidé de sourire, cette fois-ci, un peu au pot, mais je ne le regrettais pas. Il avait un charme indiscutable, ce garçon, malgré sa forte mâchoire. Il me sourit aussi. J’étais conquis. Je me retournai prestement, mais le beau jeune homme filait déjà à grand fracas dans la descente, profitant sans doute de la sensation de mon regard qui devait lui chatouiller le bas du dos. Dommage. Mais il ne fallait pas perdre espoir. Après avoir doublé quelques groupes de marcheurs, je m’engouffrai dans l’escalier puis je débouchai sur le replat avant les derniers virages. Là, un groupe de trois mecs me dépassa en sens inverse. Je flashais tout de suite sur celui du milieu avec sa barbe de trois jours, son haut un peu moulant et un petit bracelet du plus bel effet qui me fit fondre d’emblée. Je lui lançai donc un regard appuyé par en dessous qui ne pouvait pas passer inaperçu. D’autant moins que j’avais superbement ignoré les deux autres. Là encore, je reçus un sourire en retour, mais guère plus. J’entendis même quelques gloussements derrière moi, mais ne me retournai pas. Tant pis.
    
    En terminant ma course, juste avant d’arriver au sommet, j’en étais venu à me dire que j’en faisais peut-être un peu trop. Après tout, la Bastille ...
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