1. Julia : hasard et affinités


    Datte: 23/05/2022, Catégories: ff, inconnu, vacances, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, intermast, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... exposait.
    
    — Si c’était l’hiver, je veux bien ! Mais, déjà qu’en ce moment, la nuit, un drap n’est guère supportable, alors, une chemise de nuit… Cela dit, si vous en voulez une, je vous la donnerai, et Sandra en prêtera une pour Marion.
    
    Julia se morigéna intérieurement de ne pas avoir deviné que ce qui valait pour le jour était a fortiori de règle pour la nuit. Le mieux était de prendre la chose comme l’évidence qu’elle était, sans faire de chichis.
    
    — Pour moi, ce ne sera pas nécessaire, sourit-elle. Quant à Marion, mon dieu, elle est l’invitée de vos filles. Elle fera comme elles. N’est-ce pas, ma puce ?
    — Ben, oui, bien obligée, grommela Marion pour la forme. Elles sont gentilles avec moi, je veux dire. Je ne veux pas les embêter.
    — Je l’espère bien, la taquina Chantal. En attendant, tu veux bien aller leur dire que nous allons passer à table ? Et puis, remettez les serviettes dans la salle de bain, s’il vous plaît. Ta mère et moi en aurons peut-être besoin.
    — Julia, reprit-elle quand la gamine eut disparu, tu… vous voulez bien m’aider à mettre le couvert ?
    
    *****
    
    Le dîner fut rapide, les filles étaient fatiguées de leur journée, les femmes aspiraient au repos d’une soirée en tête à tête. Julia complimenta la qualité de la ratatouille. Chantal lui fit découvrir la saveur de vrais produits corses, fournis par une amie qui, non, ne s’appelait pas Colomba. Le rosé frais – de Provence bien sûr – qui accompagnait le repas des adultes les amenait à une douce ...
    ... euphorie dont les effets rendaient supportables l’agitation et la gaîté des gamines. Celles-ci, décemment revêtues d’un long t-shirt, ne se privaient pas en effet de se moquer des fesses de leurs mères qui apparaissaient en évidence à chaque desserte de plat.
    
    Il y eut quelques errements de tutoiements au gré de phrases usuelles, mais ni l’une ni l’autre ne souhaita adopter cette forme de rapprochement. Une sorte de pudeur plus ou moins consciente qui les amena aussi à conserver leur tablier alors que, de fait, rien ne les y obligeait une fois le calme revenu. Cette même réserve les poussait à retarder le moment de se mettre au lit. Chantal justifia élégamment ce report en prétextant vouloir absolument l’avis de Julia sur une petite liqueur de verveine dont elle tenait la recette d’une obligeante voisine.
    
    Julia se laissa facilement convaincre. Elle aussi voyait là une opportunité d’éloigner leur prochaine proximité. La chaleur qui avait saisi tout à l’heure son ventre ne l’avait pas quittée. Le plastron du tablier masquait la turgescence des mamelons, le cannage de sa chaise avait dissimulé les éventuelles conséquences de la sourde humidité intime qu’elle ressentait. Les railleries à propos du quadrillage marqué sur ses fesses étaient un moindre mal. S’asseoir dans le fauteuil où Chantal l’avait installée ravivait son inquiétude de traces mal venues. Elle accepta volontiers un second petit verre qui lui offrait un répit.
    
    Sur le pouf voisin, Chantal éprouvait un trouble ...
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