1. Julia : hasard et affinités


    Datte: 23/05/2022, Catégories: ff, inconnu, vacances, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, intermast, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... s’était arrêtée à peine la porte passée et la regardait, stupéfaite.
    
    — Oh, c’est toi ! Tu m’as fait peur. Je… Je me changeais. Chantal et moi avons décidé de cuisiner à l’aise. Cela te dérange ?
    
    Le cœur de Julia battait très fort dans sa poitrine. Sa question était timide, presque inquiète, comme si elle avait besoin de se justifier.
    
    — Tu sais, c’est Chantal qui a eu l’idée. Elle m’a dit qu’elle avait l’habitude de faire comme ça et que cela ne gênait pas tes amies. Puisque c’est vrai aussi pour nous, j’ai pensé… enfin, si ça te gêne, toi…
    — Non, répondit Marion sans en paraître vraiment sûre. Non, non, ça va.
    — Merci, ma puce. Je ne voudrais pas te faire honte, tu sais. Et puis, je vais tout de même porter ce tablier.
    
    Marion ne semblait qu’à moitié rassurée par ce que sa mère lui montrait, mais la rejoignit néanmoins. Julia tenta de changer de sujet.
    
    — Cela se passe bien avec les filles de Chantal ?
    — On a déplacé les lits comme tu avais dit, finalement. Et l’on va se coucher en travers, pour que celle qui sera au milieu ne se retrouve pas entre les deux matelas. Ça, c’est moi qui en ai eu l’idée.
    
    Marion était fière de son succès. Et sans doute soulagée d’avoir évité la mauvaise place, se dit Julia. Elle en profita pour lui demander de vérifier l’absence de coup de soleil sous les fesses avant de passer le tablier. Avec ce vêtement, si l’on peut dire, ce serait non seulement douloureux, pensa-t-elle, mais d’autant plus gênant qu’on ne verrait que ...
    ... ça, ou presque ! Mais il n’y avait rien à signaler et Marion l’aida à nouer le cordon dans le dos sans plus de manières.
    
    — Est-ce que ça ne me va pas trop mal ?
    
    Elle se sentait moins à l’aise que si elle avait été vraiment toute nue pendant que Marion la regardait sous tous les angles avant de relever les sourcils.
    
    — Euh… C’est un peu court !
    
    Julia se pencha pour constater avec une grimace que c’était en effet « ras la foune ». Si sa fille n’osait pas le dire, elle le pensait certainement. Cela l’embarrassait, mais elle ne pouvait plus reculer. Au moins s’était-elle récemment épilée la vulve et la raie. Elle savait sa vulve très proéminente et charnue… Tant pis, on verra bien, se dit-elle. Enfin, surtout les autres, corrigea-t-elle in petto en levant les yeux au ciel d’un air résigné.
    
    Marion avait en réalité d’autres préoccupations. La tenue de sa mère lui importait peu. Par contre, l’absence de linge de nuit l’ennuyait beaucoup. Elle n’avait pas envie de se sentir ridicule, en culotte usagée, vis-à-vis de ses nouvelles copines qui se moqueraient d’elle. Julia doutait qu’il en soit ainsi. Elle était pourtant obligée de reconnaître qu’elle n’avait conservé qu’un minimum de vêtements de rechange. Elle-même n’avait qu’un slip et un t-shirt en réserve.
    
    — Allons demander à Chantal, proposa-t-elle. Elle pourra peut-être nous dépanner.
    
    Chantal était aux prises avec sa ratatouille, sauvée de justesse du désastre. Elle rit de bon cœur aux inquiétudes qu’on lui ...
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