1. Julia : hasard et affinités


    Datte: 23/05/2022, Catégories: ff, inconnu, vacances, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, intermast, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    Cela avait commencé fortuitement. Une journée disponible juste avant un week-end, au tout début de juillet. L’école était finie, bonne occasion d’aller passer une journée entière au bord de la mer. Le temps de jeter quelques victuailles et boissons dans un sac, la mère et ses deux filles étaient en route pour la plage.
    
    Cela avait commencé bêtement. Juste au moment de rentrer, la voiture était tombée en panne. La location était terminée et le garage ne pouvait pas s’occuper du problème avant le week-end. Il fallait choisir entre trouver un hôtel ou un billet de train. Par dépit et indécision, la mère et la fille étaient allées se baigner.
    
    Cela avait commencé facilement. Les deux familles s’étaient installées à proximité l’une de l’autre. Les gamines s’étaient toisées, puis, la prime jeunesse aidant, elles avaient partagé leurs jeux d’insouciance. Les mères, par simple politesse d’abord, par désœuvrement ensuite, s’étaient mises à bavarder.
    
    Cela avait commencé banalement, donc. Il est courant qu’une conversation s’engage entre deux personnes dont les enfants jouent ensemble. Une seule chose sortait peut-être de l’ordinaire : c’était une plage naturiste.
    
    Les deux femmes n’ayant pas encore atteint la trentaine étaient sensiblement du même âge. Le lieu se prêtant par définition aux observations sans réserve, elles n’eurent pas à supputer la réalité de leurs plastiques respective. La sincérité de l’apparence physique incite à la franchise des échanges. Elle ...
    ... facilite aussi l’émergence d’affinités qui peut favoriser les confidences. Il n’avait fallu que quelques phrases pour qu’elles en vinssent là et se découvrent divorcées l’une et l’autre.
    
    L’aînée de Chantal, Brigitte, était déjà grandette. Sandra la suivait de moins de deux ans. Marion, la fille de Julia, se trouvait de quelques mois la benjamine. Elles n’eurent pas de mal à s’entendre sur des amusements et des centres d’intérêts communs qui les éloignèrent des adultes. Les mères suivaient leurs éclaboussements avec bienveillance et les regardaient batifoler avec indulgence, ni l’une ni l’autre ne trouvant à redire dans leurs jeux innocents. Cette approche identique d’une éducation sans contrainte les rapprocha un peu plus.
    
    Le soleil tapait dur après la baignade. L’absence de maillot renforçait ses effets sur les peaux fragiles. Vint le moment de remettre de la crème solaire. Julia en manquait, Chantal lui proposa sans attendre son propre flacon. Les gamines se préparaient à s’en passer réciproquement, ainsi que Brigitte et Sandra avaient coutume de le faire, « partout, partout » comme le disait cette dernière, mais Julia tint à s’occuper elle-même de sa fille. Chantal s’abstint de toute remarque, mais vint immédiatement à la rescousse lorsque son aide fut sollicitée.
    
    — Pardonnez-moi, s’excusa Julia. Je n’ai rien contre vos filles, mais pour Marion c’est un peu délicat. Voulez-vous lui éviter de se tortiller pendant que je passe la crème ? Ce ne serait pas génial avec ce ...
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