1. Julia : hasard et affinités


    Datte: 23/05/2022, Catégories: ff, inconnu, vacances, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, intermast, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... déshabille pour cuisiner. Celle-ci, un tablier en tissu provençal à la main, attendait sa réponse, un sourire contrit aux lèvres.
    
    — Oh, si vous en avez l’habitude, ce n’est pas moi qui vais y trouver à redire, je vous l’assure !
    — Mais, votre fille, avança Chantal, ne risque-t-elle pas d’être choquée ?
    — Non… Sans doute pas. Je vous avoue que nous sommes souvent plus ou moins nues, à la maison, Marion et moi. Pas seulement en vacances.
    
    Elle se leva pour prendre le tablier, vaguement embarrassée de sa réponse qui pouvait être mal interprétée.
    
    — Bien sûr, ajouta-t-elle en se rasseyant, si vous le faites, je n’ai pas de raison de me distinguer.
    
    Chantal était restée debout. Elle prit son verre et elles trinquèrent, comme pour retarder le moment de se dévêtir. Les deux femmes se regardaient, n’osant commencer leur effeuillage, étonnées de cette gêne soudaine alors qu’elles avaient passé la journée ensemble dans le plus simple appareil. L’une jouait nerveusement avec le tissu entre ses mains, ne voulant pas avoir l’air de précipiter les choses. L’autre faisait mine de s’inquiéter si son invitée appréciait la boisson servie.
    
    Elle se décida enfin. Julia observait sans mot dire, ravie. Quand le paréo glissa en caresses sur la peau, elle ne put s’empêcher de promener son regard sur les hanches qui lui semblaient plus rondes que sur la plage, vers la toison qui lui semblait plus ébouriffée par le sel de l’eau, vers les seins qui lui semblaient plus lourds et rougis ...
    ... par le soleil. Le tablier les recouvrit avant qu’elle ne s’enquière de la gravité de ce coup de soleil, voire de la douleur ressentie. L’exclamation de Chantal lui parut être une réponse alarmante.
    
    — Ça brûle !
    
    C’est en la voyant se précipiter vers la cuisine qu’elle comprit sa méprise. Riant en elle-même de sa bêtise, elle s’apprêta à suivre l’exemple de son amie. Le mot s’était présenté à son esprit comme une évidence. Attention quand même à ne pas s’emballer, il n’y avait pas douze heures qu’elle avait rencontré cette femme. Pourquoi s’était-elle engagée à se mettre nue aussi ? Par défi ? Elle termina son verre pour se donner du courage, hésita à s’en verser un second, le remplit, et le but. Cul sec ! L’expression ne convenait pas en ce qui la concernait intimement. Elle faillit en rougir. Pourquoi se sentait-elle troublée à ce point ?
    
    Elle se dévêtit rapidement pour ne pas revenir sur sa décision, et se dit au passage qu’il serait bon de voir si le soleil l’avait épargnée ou non. Nue, debout au milieu du séjour, elle inspecta sa peau. Rien d’anormal à première vue. Pourtant, passer ses doigts sous les seins lui fit faire la grimace. Elle avisa un miroir au mur. Elle s’y présentait, cambrée, soulevant haut sa poitrine pour apprécier l’étendue des rougeurs quand Marion entra sans prévenir.
    
    — Mais qu’est-ce que tu fais ?
    
    Elle sursauta, lâchant ses seins et se retournant dans le même mouvement pour faire face à l’intruse. Marion, toujours drapée et enturbannée, ...
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