1. Une fois, une fois seulement !


    Datte: 22/05/2022, Catégories: fhh, extracon, inconnu, hotel, amour, fsoumise, hdomine, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, strip, Masturbation Oral fsodo, yeuxbandés, fouetfesse, init, regrets, Auteur: L'artiste, Source: Revebebe

    ... pied ! Et puis, comment pourrais-je à nouveau affronter le regard aimant et confiant de mon mari, lui qui me respecte et me protège. Toujours attentionné, ses manières lissées m’ont donné envie de découvrir, de vivre une fois autre chose de plus bestial, mais maintenant que je sais, je m’en veux. Je vendrais mon âme pour pouvoir remonter le temps de quelques heures… il est trop tard, elle ne vaut déjà plus grand-chose ! Je pensais qu’il était préférable de vivre de remords que de regrets, l’adage est erroné : les remords sont bien plus douloureux et sont surtout irréversibles. Je pleure. Les larmes ne me soulagent pas pour autant.
    
    Retirant enfin le bandeau me masquant les yeux, la lumière du plafonnier m’éblouit. Une forte odeur de baise plane dans l’air, une capote pleine gît au sol, mon bas est déchiré. Je récupère ma jupe restée où elle était tombée. Tel un zombi, titubant légèrement, je me dirige vers la salle d’eau attenante à la pièce. Mon maquillage a coulé, l’image me renvoyant le miroir me désabuse, je me dégoûte. Tant bien que mal, je tente de me rendre à nouveau présentable. À peine perdue, la laideur est intérieure et me colle à la peau. J’enfile mon manteau que je boutonne jusqu’en haut, j’aimerais tant être invisible et simplement disparaître.
    
    C’est certain, le groom me dévisage alors que je suis sur le point de sortir. Aimerait-il me la mettre aussi ? Il aurait tort de ne pas être tenté, car après tout, un vide-couilles, c’est ce que je suis devenue ! ...
    ... Une fois sortie, l’air frais extérieur est vivifiant, cela m’apaise légèrement, fermant les yeux, la face orientée vers le ciel, j’inspire à plein poumon. Je m’empresse de rejoindre mon véhicule, mais je ne peux pas rentrer ainsi. Heureusement, j’avais prévu quelques changes plus décents que j’avais pris soin de déposer dans le coffre de ma voiture : un pantalon, une simple chemise et une paire classique de ballerines.
    
    23 heures, me voilà devant mon domicile. La lumière est encore allumée, Sylvain très protecteur doit certainement m’attendre. Comme à son habitude, il doit s’inquiéter et patiente jusqu’à mon retour pour aller se coucher. Fébrilement, je me décide et entre. Il m’accueille à bras ouverts.
    
    — Déjà là, ma chérie ?
    — J’ai une migraine de tous les diables, je suis partie en cours de séance. J’ai besoin d’une aspirine et de dormir.
    
    Je me sens méprisable. Lui, si attentionné, je lui ai planté un couteau dans le dos. Je me comporte comme la pire des traînées et maintenant, je lui mens effrontément.
    
    Une dernière fois, je tente de récurer ma félonie sous la douche qui s’avère inefficace. L’empreinte de la trahison doit certainement être indélébile. Je frotte malgré tout puis résignée, je file me coucher.
    
    Des bruits de rangement, un placard qui claque, Sylvain range trois bricoles avant de certainement me rejoindre. La porte de la chambre s’ouvre. Il se faufile sous la couette. Alors qu’il me prend dans ses bras, un mensonge en entraînant un autre, je fais ...
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