Une fois, une fois seulement !
Datte: 22/05/2022,
Catégories:
fhh,
extracon,
inconnu,
hotel,
amour,
fsoumise,
hdomine,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
strip,
Masturbation
Oral
fsodo,
yeuxbandés,
fouetfesse,
init,
regrets,
Auteur: L'artiste, Source: Revebebe
... séduit, c’est ce que je recherchais. Je voulais savoir, je désirais connaître, je suis comblée. Je me sens toute petite, je subis clairement et pourtant j’aime ça ! Mon corps tout entier est devenu terre d’accueil du désir animal de ces loups affamés de sexe et de luxure. Ils ont trouvé en moi de quoi assouvir leurs pulsions. Je leur plaisais, je les excitais et maintenant, je les soulage alors, je suis ravie.
La sodomie devient violente. Marc ne devrait pas avoir autant confiance, son calice logé entre mes mâchoires est loin d’être en sécurité, un accident est si vite arrivé ! Cela doit en rajouter à son excitation, les spasmes précurseurs de l’explosion volcanique se font ressentir. Je ne vais pas y couper, que je le veuille ou non, l’homme en transe me tient fermement la tête alors que sa jouissance est imminente et sa semence finira dans ma gorge. Ça ne me dégoûte pas, je me surprends même à l’attendre impatiemment et je la reçois telle une offrande, enfin, plutôt comme la récompense me revenant de droit pour mes bons et loyaux services. Je déglutis. Cela m’en a fait oublier la bête dans mes entrailles. Si la sodomie avait été un peu douloureuse au début, là, ça glisse et elle est même devenue agréable. Le mouvement s’atténue… la verge se ramollit et le loup se retire. Je ne l’ai pas senti jouir et cela m’attriste presque. Dans une ultime fessée me rougissant certainement la peau, le pote imprévu, mais apparemment invité, s’exclame :
— Putain de salope, qu’est-ce ...
... que t’es bonne !
Pourquoi se sent-il obligé d’être méprisant ? Ce langage me choque, je suis pourtant bien obligée de reconnaître que mon comportement lui donnerait plutôt raison. Cette idée m’effraye. De femme mondaine, des fois même un peu maniérée, de bourgeoise rangée je me retrouve classée dans le rang des putains qui se complaisent dans le stupre. J’ai honte !
J’entends un claquement de mains provenant certainement d’un« check » de satisfaction entre les deux compères. Une braguette glisse, vers le haut cette fois. Souillée et à moitié nue, le goût âpre de la semence masculine s’accroche à ma gorge, mon cul me chauffe, il me fait mal. Un peu d’empathie, un peu de réconfort seraient bienvenus ! Ils s’en foutent, ils m’ignorent, leurs couilles sont vides, je n’existe plus. Je me sens sale.
La porte grince, puis claque en se refermant. Des bruits de pas s’éloignent. Je reste inerte… morte de turpitude !
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Comment en suis-je arrivé là ? L’attrait de l’inconnu ? Être une fois dans ma vie une autre femme le temps d’une soirée ? Est-ce mon futur changement de statut avec la graine qui germe certainement dans mon ventre qui m’en a fait perdre les pédales ? Je n’ai aucune excuse, je suis impardonnable. La sensation d’avoir été un objet sexuel était certes enivrante, mais le prix à payer en valait-il vraiment la chandelle ? Je vais devoir vivre avec ça le restant de mes jours. Grisée dix minutes pour une vie future de regrets. Je n’ai même pas pris mon ...