1. La pénitente


    Datte: 01/02/2018, Catégories: fh, hagé, fagée, religion, soubrette, Oral pénétratio, fouetfesse, Auteur: Stéorine, Source: Revebebe

    ... mais tout de même il y a des limites. Nous avons tous nos pensées mauvaises, nos rancœurs, nos jalousies, nos fiertés mal placées…
    — …
    — Et parfois aussi nos envies, nos désirs…
    
    Elle détourna les yeux, complètement paniquée. Touchée, coulée. Quelles étaient donc ces envies qui la tenaillaient ? Des envies d’argent ? Non, elle vivait chichement et se contentait vraiment de peu de choses. Des envies de chair ? Il n’y aurait pas pensé tout seul, tellement il semblait évident pour lui que cette vieille fille était asexuée. Mais à bien retourner tout ça dans sa tête, au fond ce ne pouvait être que ça. Seul un désir charnel pouvait entraîner un tel acte de contrition.
    
    — Rappelons-nous que l’homme est fait de chair et que la chair est faible, le désir de l’autre n’est pas un péché en soi.
    — Parfois c’est un péché, rétorqua-t-elle dans un sanglot. « Tu ne convoiteras pas la femme d’autrui », par exemple.
    — L’homme que vous aimez est-il déjà marié ?
    — En tout cas, il n’est pas libre.
    
    Il chercha dans ses connaissances mais il ne vit personne qui puisse correspondre au profil évoqué. Elle ne sortait pas, elle était toujours fourrée à l’église ou au presbytère. Ou alors son frère ? Non, quelle horreur ! elle éprouverait du désir pour son frangin et se fouetterait pour chasser ces vilaines pensées incestueuses ? Non, cela ne cadrait pas. Il les avait déjà vus maintes et maintes fois ensemble et les sentiments qui les liaient étaient vraiment très ténus, presque ...
    ... impersonnels. Et puis, elle passe beaucoup plus de temps au presbytère que chez elle… beaucoup plus de temps au presbytère que chez elle… beaucoup plus de temps au presbytère… au presbytère… « Et si c’était de moi qu’il s’agissait ? » se demanda soudain notre abbé. Non, ce n’était pas possible, il l’aurait remarqué depuis longtemps, il n’avait pas pu être tout ce temps à ce point égoïste, avoir de telles œillères au point de ne pas voir son amour pour lui. D’un autre côté, c’est vrai qu’elle était toujours aux petits soins, toujours à vouloir lui faire plaisir, à lui préparer de bons petits plats, à repasser soigneusement ses soutanes. Il tomba soudain des nues et s’aperçut finalement à quel point elle pouvait être proche de lui. De là à dire qu’elle éprouvait du désir à son égard…, il n’y avait qu’un pas, car c’est vrai que la proximité est favorable à ce genre de sentiment.
    
    Il la regarda, elle était toute déconfite, elle faisait piteuse, il avait honte de l’avoir ainsi torturée, même s’il était convaincu qu’il valait mieux parfois aller jusqu’au bout des choses.
    
    — Et vous ne pensez pas que cet homme envers lequel vous éprouvez des désirs charnels, peut, lui aussi, vous aimer ?
    — Oh non, c’est impossible.
    — Il vous aime peut-être à sa façon. Vous devriez peut-être lui en parler.
    — Je vous le dis : c’est impossible, il ne comprendrait pas… Je suis tellement mauvaise.
    
    Sur ce, elle éclata de nouveau en sanglots. De grosses larmes de désespoir roulaient maintenant sur ses joues ...
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