La pénitente
Datte: 01/02/2018,
Catégories:
fh,
hagé,
fagée,
religion,
soubrette,
Oral
pénétratio,
fouetfesse,
Auteur: Stéorine, Source: Revebebe
Cette histoire m’a été racontée par un vieux du village. Quoique je doute un peu de sa véracité, elle a néanmoins fait le tour du patelin et je suis certain qu’elle a excité au moins une ou deux dévotes.
Aujourd’hui, l’abbé Héraut n’est plus, il est mort d’un cancer il y a de ça quelques années, paix à son âme. Ce fut le dernier curé à officier dans notre paroisse. Depuis, il n’a jamais été remplacé. Il faut dire que de nos jours les croyants se font rares. C’était un ancien prêtre ouvrier, un ex-syndicaliste, il avait été muté dans notre bourgade pour je ne sais trop quelle raison, à moins qu’il n’ait lui-même demandé sa mutation. À l’époque, il n’y avait déjà plus grand monde à l’église, la messe journalière n’attirait plus que quelques vieilles femmes.
Juliette Lemoine travaillait, elle, depuis fort longtemps au presbytère. Elle avait déjà servi le père Ravier et son prédécesseur. C’était une vieille fille très pieuse qui vivait chichement avec son frère, un jardinier un peu attardé, dans une petite bicoque à deux pas de l’église. Elle était toujours fourrée dans le lieu saint et assistait à presque toutes les messes. Nul doute que l’arrivée de ce prêtre atypique aux allures de loubard fut pour elle un choc qui ébranla toutes ses certitudes. Un curé qui fumait le cigare, qui passait son temps au bistrot et qui tutoyait ses ouailles, c’était en soi un scandale, une manifestation du diable. Elle fit pourtant contre mauvaise fortune bon cœur et s’accrocha à son poste, ...
... allant jusqu’à accepter les mauvaises manières de ce curieux prélat - ce qui ne l’empêchait pas, lorsqu’elle discutait chez les commerçants du coin, d’avoir la langue passablement fourchue. Monsieur le curé eut bientôt vent de son fiel et la sermonna à confesse, allant ensuite jusqu’à la menacer de se chercher une autre bonne, car c’est bien ce qu’elle était en fait, la bonne du curé, celle popularisée par la chanson d’Annie Cordy. Curieusement, le fait de se faire houspiller par ce grand religieux aux allures de rugbyman, lui retira toute perfidie. Elle avait eu peur de perdre sa place et se fit alors toute gentille, en ville elle ne tarissait plus d’éloges à l’égard du prélat.
L’histoire prend corps quelques mois plus tard. Juliette allait tous les matins au presbytère, elle ouvrait les volets et préparait le petit-déjeuner du prêtre. Souvent, elle en profitait aussi pour ranger ou faire un peu de ménage. Un matin, l’abbé Héraut eut la désagréable surprise de trouver la servante affalée de tout son long sur le carreau glacé de la cuisine. Elle était inerte et semblait avoir perdu connaissance. Il tâta son pouls, celui-ci était très faible mais elle était fort heureusement encore vivante. L’homme appela de suite un médecin qui lui conseilla pour l’instant de ne rien faire et d’attendre son arrivée. Le temps que notre toubib arrive, Juliette avait repris connaissance mais elle ne semblait vraiment pas dans son assiette et délirait à moitié. Après une courte auscultation qui ...